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BIOGRAPHIE DE MADELEINE AUMONT
 
 
 



Dozulé

Le couple AUMONT

Dozulé est un village de Normandie situé à 25 km de Caen et de Lisieux, à environ 250 km de Paris.
Le Christ et l'Archange Michel y sont apparus à une personne choisie nommée Madeleine AUMONT et lui ont dicté un message destiné à l'Église, laquelle est chargée de faire élever une Croix Glorieuse de 738 m et de faire connaître le message au Monde entier . Ce Message prophétique annonce successivement :

1) « La Grande Tribulation », suivie de l'apparition du signe du Fils de l'Homme : la Croix Glorieuse sauvant le monde.
2) La nouvelle Évangélisation du monde et l'unification de toutes les églises en l'Église.
3) Le retour glorieux du Christ aux yeux de tous les hommes, et le lieu géographique de la FUTURE Jérusalem.

 

Il y a eu 49 manifestations célestes à Dozulé entre 1972 et 1982. 36 apparitions ont eu lieu à l'endroit du tabernacle ou de l'ostensoir, le plus souvent en présence des religieuses, du curé de la paroisse et de nombreux fidèles.

« Je désire que le monde entier connaisse le Message. » (11.4.1975)

 « Mon Père dont la Bonté est infinie veut sauver l'humanité qui est au bord de l'abîme.
Par cet Ultime Message, il faut vous préparer. »
(2.1.1976)

 « C'est par ce Message qu'il plaît à Dieu de sauver le monde. » (19.9.1975)

 

***

 

EXTRAITS DE LA CONVERSION DE MADELEINE,
ÉCRITE PAR ELLE-MÊME DE 1970 À 1971 SUR UN CAHIER D'ÉCOLIER

Je suis née le 27 octobre 1924. Mes parents, très respectables, sont de simples gardiens chez un bourgeois, habitant Puteaux en Auge. Ils se sont mariés le 30 novembre 1912 et ont été employés chez ce bourgeois jusqu'en juillet 1947, donc durant 35 ans.
Ils ont eu 3 enfants :
       - un garçon aîné né en 1913,
       - une fille Madeleine née en 1924,
       - un autre fils Pierre né en 1927.

Mon père est décédé le 30 juillet 1948, jour où je devais me marier.
Pour cette raison, mon mariage a été retardé de 15 jours, le 14 août 1948. Nos cinq enfants sont nés tous à Puteaux-en-Auge.
Notre maison devenue trop petite, nous avons décidé de venir habiter Dozulé. Ma mère était heureuse de venir habiter avec nous, elle ne m'avait jamais quittée depuis ma naissance.

Nous avions donc acheté une maison confortable à l'entrée du bourg de Dozulé, assez grande pour une famille de 8 personnes, 5 enfants, mon mari, ma mère et moi-même. Nous sommes venus à Dozulé surtout à cause des facilités pour les enfants, pour l'école, le catéchisme, et puis aussi pour la Messe qu'il n'y avait plus à Puteaux depuis 2 ans, car le prêtre qui desservait Puteaux était parti.
Il n'y avait donc plus de messe le Dimanche.

Puis arriva Pâques 1969.
Je n'avais toujours pas été à la Messe (bien sûr, je n'avais pas le temps) et je n'avais même plus envie de faire mes Pâques. C'était la troisième année que je ne les faisais pas. Cela m'ennuyait tout de même un peu. Puis, un an plus tard, arrive Pâques 1970 ; je n'avais tout de même pas la conscience tranquille. Quatre années sans faire mes Pâques, alors qu'auparavant je ne manquais jamais de les faire ; j'avais un peu honte de moi, j'étais pourtant croyante, grâce à ma mère, qui m'avait toujours appris à aimer la Messe, l'église ; mais cependant ma foi était bien faible …

Enfin quelques jours avant Pâques 1970, j'avais vraiment envie cette année de faire mes Pâques. J'irais me confesser, j'avais trop honte de moi-même depuis quatre années que je n'avais pas communié.
Ma mère me dit : « tous les ans tu en dis autant, et cela reste à faire. »
J'ai hésité, il fallait tout dire au prêtre, cela faisait quatre années que je ne m'étais pas confessée, et puis toutes mes fautes passées, mon ingratitude envers Dieu ; mon âme devait être noircie par le péché.

La veille de cette confession, j'ai donc examiné ma conscience à fond. Rien ne devait être oublié. Quelle grande pécheresse, quelle honte, mon âme était tristement noircie par le péché et j'invoquais le Seigneur : Seigneur aidez-moi à avoir le courage de tout dire et de faire une bonne confession.
Donc je me suis confessée. En sortant du confessionnal, j'étais fière de moi, je me sentais soulagée et toute légère.

Puis le jour de Pâques arriva. J'étais heureuse d'avoir enfin fait mes Pâques, et d'avoir communié, et je demandais au Seigneur de m'aider afin de ne plus jamais rester si longtemps sans recevoir la communion ; d'ailleurs j'avais bien envie de communier encore le Dimanche suivant, puisque je venais de me confesser, et ensuite d'arrêter pour attendre la Pentecôte, 50 jours plus tard.

Et en revenant, avant même d'avoir eu le temps d'arriver à ma chaise pour me mettre à genoux, quelque chose se produisit en moi ; quelque chose que je ne m'expliquais pas ; il me semblait que mon être était différent. J'ai ressenti presque comme une défaillance, comme si quelque chose se transformait en moi, quelque chose que, de ma vie, je n'avais jamais ressenti.
J'étais comme ivre, mais ivre de joie, de bonheur. Je sentais quelque chose de merveilleux, inexplicable, il me semblait que je venais de découvrir un autre monde.

Tous les jours de la semaine, je n'ai fait que penser à cela ; qu'est-ce qui avait bien pu se produire en moi ? Je n'arrivais absolument pas à comprendre. J'avais hâte d'arriver au Dimanche suivant, c'était le 12 avril 1970.
… Le dimanche suivant arriva, deuxième Dimanche après Pâques : 12 avril 1970.
De nouveau, je retournai à la Messe avec mes enfants.

Je venais donc de communier, et aussitôt, comme le dimanche précédent une joie intérieure me posséda ; mais cette fois-ci, je sentais une présence, une présence qui n'était pas de ce monde, une présence spirituelle.
Il n'y avait aucun doute, je venais de découvrir la présence de Jésus, la présence de l'Esprit-Saint.
Mon esprit, et celui de Jésus se rencontraient, l'Esprit-Saint était avec moi, en moi.

Quelle était douce cette présence de Jésus en mon âme. Je n'avais pas compris ce qui s'était passé la première fois, le Dimanche précédent. C'était sans doute un signe de Jésus, mais il n'avait pas été présent ; je n'avais pas senti sa présence, je pense que c'était seulement un avertissement.
Et d'un seul coup, à cette communion, je venais de découvrir la présence de Jésus. Je venais de découvrir que Jésus était là, bien vivant dans l'hostie consacrée.

C'était une conversion si soudaine en un seul instant, que je n'osais me dire : « C'est un miracle », le mot était bien grand pour une pauvre créature comme la mienne, comme moi, et pourtant c'était le vrai mot : « Miracle. »
Mais est-ce possible à 45 ans, que l'Esprit de Dieu agisse sur un être aussi souillé par le péché que le mien ? Alors qu'il y a tant de jeunes âmes pures, à qui le Seigneur aurait pu donner sa grâce.
Pourtant ce n'est pas une imagination de ma part.

Je me sentais déjà unie au Christ, à Jésus.
Mon esprit et le sien s'étaient unis à jamais. Dès ce jour merveilleux, dès cet instant de conversion, non seulement après la communion, mais tous les jours de ma vie, tous les jours de la semaine, pas une seconde cela ne m'a quitté l'esprit.
Et cette joie depuis ce jour, je l'ai toujours possédée intérieurement.

Quelques semaines passèrent, je recevais le Seigneur avec tant de ferveur ; après chaque union, je sentais la présence de Jésus vivant dans la sainte hostie.


***

L'idée me vint de me confier au prêtre de la paroisse ; lui devait me comprendre, mais quel jour aller le trouver, et comment m'expliquer ? Je ne suis pas instruite, je ne sais pas trouver les mots...
Cela serait plus simple de lui écrire, je crois que l'on exprime mieux ses pensées par écrit, surtout quand on est un peu gêné pour s'exprimer.
Je crois que j'ai dû écrire à Monsieur le Curé fin juillet. Je n'avais même pas osé donner ma lettre moi-même, je l'ai donnée à la sortie de la Messe au sacristain pour la remettre à Monsieur le Curé. J'étais heureuse de lui avoir confié ce secret. Je n'en avais parlé à personne, pas même à ma mère, et encore moins à mon mari qui n'y aurait rien compris.
Puis, petit à petit, l'envie de m'unir à Jésus plus souvent me vint à l'esprit. Que c'était long d'attendre d'un dimanche à l'autre !

Puis un jour, il me semblait que Jésus me demandait quelque chose. Je pensais que ce n'était pas suffisant de me laisser vivre de l'amour de Jésus, sans prier, sans demander de Messes, et tout à coup, je me suis souvenue de cette parole de l'évangile :
« Tout ce que vous ferez au plus petit d'entre-vous, c'est à moi que vous le ferez. »
Et à partir de ce moment, chaque être humain que je rencontre dans la rue, en particulier le pauvre, le vieillard, l'infirme, en ceux-là je vois JÉSUS.
Oh, que je voudrais que cette grâce du Seigneur, la grâce qu'il m'a donnée, se répande à tous ceux que j'aime, à tous ceux qui m'entourent, en particulier aux jeunes enfants (mais pour cela, il faut que je prie, que je fasse pénitence).

Un jour, j'ai de nouveau écrit à Monsieur le Curé, je lui disais combien je regrettais de ne pouvoir communier plus souvent.
Et peu de temps après en confession, il m'a dit : « si vous le désirez, je vous donnerai la communion en semaine ». Ce que j'étais heureuse, je n'aurais pas osé lui demander. C'était donc convenu pour le mercredi à 9 heures, en revenant de conduire mes enfants à l'école. Je vous assure que depuis ce jour-là, je n'ai jamais manqué d'y aller.
Ma joie était si grande, de pouvoir recevoir Jésus-Hostie pendant la semaine. C'était si long d'attendre d'un dimanche à l'autre. Cette joie spirituelle se continuait après chaque union avec Jésus-Hostie, mon esprit était rempli de joie.

Si vous saviez avec quelle foi j'assiste à la Messe, surtout au moment de la consécration.
Tous les gestes du prêtre me rappellent les gestes du Christ la veille de Sa passion, lorsqu'Il prit du pain dans Ses mains saintes et adorables, le bénit, le rompit, et le donna à Ses disciples en disant :
« Prenez et mangez, ceci est mon Corps. »
Au moment de la consécration du pain et du vin, à ce moment précis, je vous assure que je vois l'Esprit de Dieu venir à l'autel pour se donner à nous tous.

Tout ce que je fais dans la journée, le travail, mes joies, mes peines, je les offre à Dieu.
Mais quand Jésus m'appelle, je sens le besoin d'être seule, je me sens attirée par une force irrésistible, par l'Esprit-Saint ; là, je sens la présence de Jésus.

Je me sens entièrement possédée par le Saint-Esprit.


VOICI NOËL 1970

De plus en plus, j'éprouve un profond désir d'être pure. Je sens que le Bon Dieu veut que je lui plaise encore davantage. Je crois qu'Il attend encore beaucoup plus de moi.
Et à confesse, lorsque le prêtre me donne l'absolution, je demande à Dieu d'ôter toutes les imperfections qui nuisent à mon âme, et déplaisent à Jésus.
Je voulais que ce Noël soit un vrai Noël chrétien ; être pure comme l'Enfant-Jésus. Bien sûr, ce n'est pas possible, mais avoir une âme d'enfant.
En cette veille de Noël, j'aurais tant voulu que tout le monde soit heureux, non pas matériellement, mais spirituellement. Oui, un vrai Noël chrétien, que tout le monde sache que Jésus est né un jour à Bethléem, a été envoyé de Dieu le Père pour nous sauver tous.


1er JANVIER 1971

Sachez que l'année 1970, qui vient de s'écouler, aura été pour moi la plus merveilleuse de toutes mes années passées.
La joie spirituelle que Jésus m'a donnée, par sa présence réelle dans l'Hostie consacrée, m'a transformée totalement de ma routine journalière qui était sans aucun intérêt ; la vie était plutôt lugubre.

Si vous lisez ces quelques pages, ayez confiance, quoi qu'il vous arrive.
Soyez toujours dans la joie :
« Le Ciel est au bout de notre vie terrestre »,
et la joie, que nous possédons parfois sur cette terre, n'est rien à comparer avec cette joie spirituelle que nous posséderons après notre mort.
Nous serons dans un ravissement sans fin, je peux vous l'affirmer.


***

NOUS ENTRONS DANS LE TEMPS DU CARÊME 1971

Si vous saviez ce que j'avais envie de bien faire ce Carême, par le jeûne, par la pénitence, et puis il fallait faire beaucoup pour mon prochain.
La Semaine Sainte arriva. Jamais de ma vie, je ne me suis sentie si près du Seigneur. Je voulais vivre pleinement avec le Christ cette semaine sainte, la semaine où Il a tant souffert pour nous tous ; et comme il y a 2000 ans, le suivre pas à pas vers Jérusalem.


MERCREDI

Les heures de la Passion et de la Croix furent des moments épuisants pour le Christ.
Donc, heureux ceux qui souffrent ; qu'ils se rappellent ce que le Christ a souffert.
Jésus a vécu toute sa vie dans la souffrance.
Acceptons ce que Dieu le Père nous envoie, c'est la source de la vraie joie, la joie de la Croix, la joie spirituelle.


* JEUDI SAINT *

Aujourd'hui fête du Jeudi Saint, j'ai vécu pleinement avec Jésus.

              FÊTE DU CORPS DU CHRIST
                            FÊTE DE L'AMOUR DU CHRIST.

Jour où Il a livré Son Corps, jour où il a livré Son Sang.
C'est vraiment le signe de l'amour de Dieu, un signe inimaginable, inespéré, mais devenu une réalité.
Désormais nous pouvons revivre ce sacrifice, rendre présente cette réalité glorieuse de la mort du Sauveur.
À la Messe, il faut vivre cette merveilleuse réalité ! « Le Corps du Christ » est notre nourriture, puisqu'Il a livré son Corps aux mains des pécheurs.
Je vous en conjure, si vous lisez ces pages, communiez souvent, Jésus vous le demande en souvenir du Jeudi Saint, jour où Il a institué l'Eucharistie.
Nourrissez votre âme, fortifiez votre âme du « Corps du Christ ».
« Faites ceci en mémoire de JÉSUS. »
« Le Corps du Christ » est notre nourriture spirituelle.



* VENDREDI SAINT *

Jésus a crié en mourant : « Père pardonnez-leur, ils ne savent ce qu'ils font...»
Ces paroles, toutes les générations du monde entier les ont entendues.
Jésus n'a voulu priver personne du bienfait de sa mort, même ceux qui l'ont livré : Judas, les pharisiens, les faux témoins de son procès ; Il a voulu mourir pour nous tous.

Seigneur, versez dans nos cœurs, dans nos esprits, un amour sans limite pour notre prochain.


SAINT JOUR DE PÂQUES 1971

Bonnes Pâques à tous, joyeuses Pâques, puisque le Christ est ressuscité, réjouissez-vous, soyez dans la joie.
Le Christ est ressuscité d'entre les morts, nous ressusciterons tous un jour.

ALLELUIA
Le Christ est ressuscité,
ALLELUIA


***

APRÈS LA SEMAINE SAINTE

Tous les jours de ma vie, je vis cette résurrection.
Le Christ est bien vivant, je l'ai ressenti et je le ressens toujours, par Sa présence qu'Il me manifeste, surtout après chaque union avec Jésus-Hostie.
Mais aussi lorsque je suis seule, Jésus d'Amour est si près de moi.
Oui, soyez-en certains : « Jésus est bien vivant. »

Lorsque vous rencontrez un prêtre, saluez-le toujours respectueusement. Il représente « JÉSUS » sur terre.
Il a sacrifié sa vie pour la donner à Dieu.
Il a sacrifié sa vie pour se donner lui-même au monde, à ses paroissiens.

Le Prêtre bénit et pardonne, il instruit le monde de l'Évangile. Il ouvre le ciel aux mourants.
Que c'est beau un Prêtre lorsqu'il dit la messe.
Quand il consacre l'Hostie, Dieu par lui, vient sur l'autel. Il nous donne le pain de vie, ce pain qui nourrit notre âme.
Nous devons prier pour le prêtre, c'est si beau d'être prêtre, mais c'est parfois aussi bien difficile.


FIN AVRIL 1971 - LA CHARITÉ

Cela fait un an maintenant que le Seigneur m'a manifesté sa présence, un an de joie, de bonheur, de vie toute nouvelle pour moi ; un an de paix, d'amour pour mon Divin Sauveur.
Comme Saint Paul, je voudrais pouvoir faire connaître Jésus dans mes actions, mais aussi dans mes paroles ; glisser dans ma conversation quelques mots de l'évangile qui donneraient à réfléchir, qui mettraient un peu d'amour au cœur.
Le chrétien doit tout faire en actes, en paroles pour le prochain, en pensant que tout ce qu'il fait, c'est à Jésus même qu'il le fait :
« Tout ce que vous ferez au plus petit d'entre-vous, c'est à moi-même que vous le ferez ».


MAI 1971 - LA PRIÈRE

Ne laissez jamais passer une journée sans prier, sans penser à Jésus.
Si votre foi est faible, faites seulement une petite prière chaque jour, le Seigneur sera dans la joie.

Priez pour que le Seigneur vous donne plus de croyance, priez pour les malheureux, pour ceux qui souffrent, afin que le Seigneur leur donne de l'espoir, que le Saint-Esprit les éclaire, afin que la souffrance soit bénéfique à leur salut, et que leur joie soit spirituelle.

Ne priez pas le Seigneur pour lui demander quelque chose, mais priez le par amour, on Lui doit tant d'amour. Priez le Seigneur Jésus, priez-Le par respect. Ne soyez pas indifférent au Seigneur Jésus ; Lui-même nous a tant aimés, a tant souffert pour nous.


JUIN 1971

Ce mois est aussi très important pour l'église (Fête-Dieu, Sacré-Cœur, Pierre et Paul).
Et puis c'est le moment des communions, la communion de Dozulé. Ce jour-là combien mon esprit était uni au prêtre pour les communiants, les belles âmes toutes pures que Dieu aime tant !

Admirez donc cette nature et tout ce qui nous entoure. J'aime me lever de bonne heure lorsque tout est calme, que l'on entend chanter les petits oiseaux, puis que l'on voit le lever du soleil. Tout cela dans mon esprit chante la louange du Seigneur. Les fleurs, leur parfum, les arbres, la rosée du matin, tout ce qui existe, tout ce qui vit, c'est le souffle de Dieu.

Après notre mort, les cieux s'ouvriront, il n'y aura plus de voile, plus de mystère, tout s'éclairera pour l'esprit, il n'y aura plus de soir, quelles merveilles découvrirons-nous,

oui,
quelles merveilles découvrirons-nous !
Amen.

***


JUILLET - AOÛT

Mois des grandes vacances. La plupart des familles partent en vacances, pour un mois de congés.

Mon mari et moi-même continuons de travailler ; bien entendu il n'y a pas de vacances pour nous, mais nous savons que nos enfants sont heureux, c'est le principal.
Moi-même si vous saviez comme le temps des vacances me fait plaisir. Je peux presque tous les jours assister à la messe de 8 heures n'ayant pas les enfants à préparer pour la classe. C'est cela mes belles vacances, rien au monde ne me ferait plus plaisir. Pouvoir assister à la messe tous les jours, tous les matins.


La lecture me passionne. Avant que le Seigneur m'ait donné cette merveilleuse grâce, je n'avais jamais lu ; la lecture ne m'intéressait nullement. Mais désormais je veux m'instruire sur tout ce qui concerne l'Église, la religion, l'Évangile.

Madeleine


***

Ce cahier a été écrit par Madeleine pendant la première année de sa conversion.

Madeleine vécut ainsi près de deux ans en action de grâces jusqu'au Dimanche des Rameaux 1972. Pendant deux ans le Christ l'a préparée à chaque communion, en lui faisant ressentir Sa Présence réelle, dans une joie ineffable.

Les apparitions ont commencé le 28 mars 1972, mardi de la semaine sainte, par la vision de la Croix Glorieuse sur la haute butte de Dozulé, face à la maison de Madeleine.

 

***

 

Madeleine AUMONT est décédée à 92 ans, le mercredi 27 janvier 2016 à l’Hôpital de Lisieux. Son enterrement, en présence de tous ses enfants et de ses proches, eu lieu le mardi 2 février à 14h30 en l’Eglise de Dozulé. Une foule venue de tous les horizons était présente, ne cachant pas son émotion.

Depuis la Pentecôte 1981, les prières dictées par le Christ sont quotidiennes sur la Haute-Butte.

Trente ans plus tard, le 29 mai 2011, afin d’établir un lien avec l’Eglise, le Père Hubert de BALLORE, curé de Dozulé, en présence de Mgr Jean-Claude BOULANGER, Évêque de Bayeux et Caen, a missionné Mme M.H. pour y accueillir les pèlerins.

Et le 1er Juillet 2020, l’Évêché, par l’intermédiaire de l’Association Diocésaine de Bayeux-Liseux, est devenu le nouveau propriétaire des terrains ; la gestion du site de la Haute-Butte est toujours assurée par l’Association Catholique de Dozulé (ACD) qui continue la diffusion du Message et l’entretien du Site.

Enfin, le mardi 10 novembre 2020, le pape François a nommé Monseigneur Jacques Habert, évêque de Bayeux-Lisieux.

 

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