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Par Christian parmantier

Angela : une vocation de prophète

« Ta mission sera comme celle de Jérémie »

=> STELLA MARIS 395

Livre - Angela


A l’occasion de la publication (fin octobre) aux Parvis du premier livre d’Angela, « Je suis la Résurrection et la Vie », nous l’avons interrogée. Elle nous relate son parcours, sa conversion et les circonstances de son appel à une mission prophétique.

Née au milieu du siècle dernier dans une petite ville de l’Italie septentrionale, Angela est la plus jeune des quatre enfants de la famille. Elle est venue au monde suite au décès de sa sœur qu’elle n’a pas connue. Après une scolarisation normale, elle suit une école de secrétariat de direction. Ensuite elle a voulu faire un travail plus créatif, tourné vers les autres. C’est alors, raconte-t-elle, que « j’ai eu un accident et que je me suis retrouvée à l’hôpital avec un traumatisme crânien. Cela a déterminé ma vocation : j’ai vraiment été guidée pour devenir infirmière ».

— Parce que vous avez eu d’excellentes infirmières ?
J’ai senti une forte inclination pour un travail qui ne soit pas commercial mais plus humain, un travail qui me permette de mieux exprimer ma personnalité. J’ai alors suivi une formation professionnelle d’infirmière, où j’étudiais en même temps que je travaillais. Et depuis, j’ai toujours travaillé comme infirmière, encore maintenant.

— Et ce travail vous plaît ?
Beaucoup, j’y ai trouvé tant de Jésus crucifiés ! Mais dans le travail, maintenant, il y a peu d’espace pour sentir ces choses dans son cœur, le rendement quantitatif est aussi entré dans l’hôpital, ce n’est plus comme auparavant. On n’arrive plus à traiter les personnes comme nous voudrions, alors que la souffrance est toujours là.

— Vous avez été élevée chrétiennement ?
De mes parents, j’ai reçu le plus grand don, celui de la foi, surtout de mon père qui avait une grande conscience de l’existence de Dieu. Il disait que les athées n’existent pas, mais seulement des gens qui ne savent pas que Dieu existe. Maman avait une foi un peu plus traditionnelle. J’ai reçu une formation chrétienne, mais je n’ai pas fait l’expérience de Jésus vivant, si bien qu’à un moment je me suis éloignée de l’Eglise. J’ai été blessée par des expériences négatives dans l’Eglise, ce qui développa en moi un rapport conflictuel avec Dieu, une peur inconsciente.

— Cette peur de Dieu, vous êtes parvenue à identifier sa cause ?
Je pense à une blessure de l’enfance, provenant de comportements erronés de personnes adultes à mon égard; à travers le prêtre, j’ai eu peur de Dieu, quand il disait « malheur à vous !», je sentais la condamnation… J’ai identifié cette peur au prêtre qui pointait le doigt et me suis éloignée progressivement de la pratique religieuse.

— Et vous étiez heureuse comme ça ?
Non, j’ai eu des souffrances inexplicables que je ne réussissais ni à comprendre ni à expliquer aux autres. Je me suis sentie différente de mes amies à tout point de vue. Il y avait des sujets que je ne pouvais aborder. Je sentais qu’arrivée à un certain point, il ne pouvait pas y avoir de communication, parce que je vivais des souffrances affectives profondes que je ne savais pas expliquer. Je ne savais pas d’où elles venaient. J’ai dû voir des psychologues, mais quand on abordait le côté spirituel, je ne savais pas m’expliquer et les interprétations qu’ils me donnaient ne me satisfaisaient pas.
Mais pendant ces moments de grandes souffrances intérieures, je cherchais toujours Dieu, un Dieu qu’en réalité je ne connaissais pas. Une des dernières fois où je traversais une période semblable, je n’ai plus cherché le Dieu universel, sans visage, mais le Dieu crucifié. Je me suis identifiée avec le Crucifié, j’ai compris que le Crucifié pouvait me comprendre, Lui, le Dieu fait homme. A nouveau, dans une autre période très difficile où mes souffrances s’accentuaient, je cherchai encore plus Jésus crucifié.

— Et comment l’avez-vous trouvé ?
En 1989, je suis allée en Ouganda et là, j’ai rencontré une sœur italienne qui avait suivi un séminaire de discernement selon saint Ignace de Loyola, avec des Pères jésuites. Et ce qui m’a touchée, c’est qu’elle disait que tous les deux jours, on pouvait rencontrer pour un colloque, un prêtre psychologue ou théologien, au choix. Alors j’ai tout de suite pensé qu’un prêtre psychologue pourrait comprendre ma situation spirituelle. J’ai compris alors qu’il y avait quelque chose qui regardait mon esprit, ce que je n’avais pas encore considéré. Et donc, de retour en Italie, je me suis informée et j’ai pu suivre ce séminaire.
Durant une méditation sur le cinquième mystère joyeux du rosaire, le Recouvrement de Jésus au Temple, un flot de larmes m’a envahie qui a duré toute la journée, un bain, comme un nouveau baptême. Là, j’ai éprouvé tout le drame intérieur d’avoir perdu Jésus et l’émotion de le retrouver là, à ce moment. Dans les méditations successives, je suis alors tombée éperdument amoureuse de Jésus, totalement amoureuse. En moi-même, je le ressentais profondément et me disais : «Je sais que ce n’est pas un appel à la consécration (religieuse), mais je comprends qu’on peut lâcher le monde entier pour toi.» Je n’ai pas eu un moment de doute, et j’ai compris que pour aucun homme, je n’aurais pu éprouver un amour aussi grand. Ce fut vraiment un coup de foudre !
Et dans ce séminaire (où tous étaient des personnes consacrées), on était invité à demander au Seigneur de guider, de confirmer ou de clarifier notre vocation. Mais moi, j’étais encore loin de toutes ces choses de l’Eglise, de la Bible… et me demandais : «Tout ça, c’est bien pour eux, pour ces sœurs, ces prêtres…, mais pour moi…?»

— Et c’est à ce moment que vous vous êtes posé la question de votre vocation ?
Quand je me suis retrouvée, seule, dans la chambre, j’ai été inspirée de demander : « Mais pour moi, Jésus, quel est ton appel, quelle est ma vocation ?» Et là, Jésus m’a répondu : Finalement, tu es arrivée, ma fille : Mon Père et moi nous t’attendions depuis toujours, nous avons une tâche importante à te confier. Cela a été pour moi le choc initial. Je ne pensais pas avoir une réponse à ma demande, ni entendre cette parole en moi, si forte et si claire ! Bien sûr, je me suis demandé ce que cela pouvait bien être.
Il m’est arrivé une autre expérience les jours suivants. Si je ne connaissais pas Jésus, je connaissais encore moins Satan ! J’ai toujours eu une idée très grande de Dieu mais n’étant pratiquement pas formée bibliquement, je me disais que le mal n’existe pas, parce que Dieu est plus grand que tout et donc le mal n’existe pas comme créature : il est seulement en nous. Au contraire, j’ai alors connu personnellement Satan qui est venu me faire des choses très mauvaises. Satan venait de nuit…
Tous les deux jours, nous avions un colloque avec le Père psychologue et, tandis que je m’apprêtais à rencontrer le Père, une Sœur très souffrante est venue me demander si je pouvais lui laisser la place. Je suis restée alors quatre jours sans voir le Père. Et là, Satan en a profité pour venir me dire : «Tu n’auras pas d’autre homme en dehors de moi !» Il m’a tourmentée la nuit, il voulait pratiquement mon être, ma volonté pour lui ! Je me sentais très mal. Je compris que c’était une énorme tentation, et j’en souffrais beaucoup, mais je devais faire confiance, parce que j’étais dans la maison de Dieu.

— Finalement, vous avez rencontré le prêtre ?
Après quatre jours, j’en parlai finalement avec un prêtre. Comme j’étais inaccoutumée aux exercices spirituels, le prêtre m’a conseillé de les suspendre une journée et d’aller me promener en ville.
Ce séminaire était un « bon piège » du Seigneur qui m’y attendait, parce que je ne savais rien, pas même que la Bible se composait de versets ! J’avais bien essayé de la lire, mais je ne la comprenais pas, elle me faisait peur !
Pendant cette journée de détente, j’ai compris que mon cœur était devenu un champ de bataille entre Dieu et Satan. Finalement, je le connaissais en personne. Et je me disais : « Ah non ! Si toi maintenant, Satan, tu veux m’arracher à cet Amour infini, alors, ça, je ne le permettrai jamais.
Jusqu’à maintenant, tu m’as jouée, parce que je ne te connaissais pas. Mais maintenant, je te dis non. Je choisis Jésus, je le choisis pour la vie.» Cela a été un choix radical et définitif. Ici, symboliquement parlant, j’ai vu l’enfer et le paradis ; la pureté et la tentation du péché, mais j’étais épuisée physiquement par cette lutte.
Pendant ma promenade en ville j’ai vu une église ouverte; il y avait une messe… Au moment de la communion, je craignais de tomber littéralement de fatigue mais j’y suis allée : j’ai reçu la communion et me suis dit : « Maintenant, je retourne et j’affronte la réalité quelle qu’elle soit.»
Ce qui a été aussi important, c’est la confession : au-delà de l’aspect psychologique, je me suis confessée d’avoir été jusqu’à maintenant loin de Dieu.

— Une vie nouvelle a pu alors commencer ?
De retour chez moi, ma croissance spirituelle a vraiment débuté, je ne pouvais plus vivre sans l’Eucharistie, sans l’adoration; je profitais de mes temps libres pour aller prier à l’église. J’avais toujours cette souffrance en moi, mais elle avait maintenant une direction : vivre pour Jésus, parce qu’il est mort sur la Croix pour moi.
L’appel initial (c’est-à-dire la tâche qui m’avait été confiée), je l’avais laissé de côté, craignant une illusion. Et peu à peu c’est comme si la vapeur sous pression de la cocotte-minute s’échappait : toutes les blessures sortaient.
Je fréquentais la messe, mais je n’avais pas encore compris profondément l’Eucharistie. Plus tard Jésus m’a fait vivre maintes fois, au-delà de mes yeux physiques, sa présence réelle dans l’Eucharistie.
Ce chemin de conversion a duré un certain nombre de mois, et j’entrais toujours plus dans la prière. Entre-temps j’ai fait la rencontre d’un groupe du Renouveau. La première fois que j’ai mis le pied dans un séminaire de guérison, une personne a eu pour moi une parole de connaissance très précise : «Le Seigneur est en train de guérir une personne qui a lu Jésus est vivant.» Ce fut pour moi un grand signe parce que je venais juste de lire Jésus est vivant du Père Tardif. Ce livre a été important pour moi, parce que j’avais cherché le séminaire de guérison suite à cette lecture et je me suis rendu compte que Jésus savait tout de moi, d’où une nouvelle journée de larmes et un grand moment de guérison : c’est là vraiment que j’ai été libérée de cette peur de Dieu, parce que j’ai vu un instant, de manière très forte, le doigt du prêtre habillé de noir, qu’inconsciemment j’identifiais à Dieu, pointé contre moi ; mais en même temps je me sentais envahie par la force du Saint-Esprit. Il n’y avait pas de jugement sur les autres, je n’accusais personne. Et en échange de cette image qui me faisait identifier la cause de ma peur, j’ai reçu celle du pape Jean XXIII. Quand je priais, je trouvais toujours le bon pape Jean, et moi, toute petite, à ses pieds.
Mais Satan continuait à vouloir m’accaparer, et me perturbait dans ma relation avec Jésus. Quand je priais, j’avais Jésus présent, mais Satan le salissait en me le faisant voir comme un homme viril, et non comme Dieu. Donc je comprenais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas et je ne voulais plus voir Jésus ainsi.
Après sept mois, je me suis sentie adulte et le bon pape Jean XXIII m’a dit : « Maintenant tu es guérie, car la blessure que tu avais dans ton cœur ne te permettait pas de grandir dans la foi.»
C’est pourquoi j’étais restée petite dans la foi. A partir de ce moment, ma prière s’est adressée directement à Jésus. Et alors j’ai commencé à voir clairement son visage. Et Il m’a demandé de porter au confessionnal une blessure que j’avais reçue à l’âge de quatre ans, que j’avais inconsciemment repoussée et qui réapparaissait à ce moment. « Je t’apporte la personne qui m’a blessée et je lui pardonne.» Ce faisant, Jésus m’a donné l’image de ma vie, tel un théâtre (dans le sens mondain) qui se transformait en une cathédrale pleine d’anges, signe de ma renaissance spirituelle.

— Vous parlez souvent d’images. Toutes ces images que vous recevez, d’où proviennent-elles ? de votre imagination, de votre intuition… elles sont dans vos yeux, dans votre esprit…?
Je vois ces images intérieurement, avec des couleurs, je vois vraiment la scène. Jésus m’a donné le don de recevoir des images dès le début des exercices de saint Ignace, où on demande de se représenter, d’imaginer la scène à méditer : et pour moi, en procédant de cette façon, alors que Jésus me faisait le don de recevoir des images, je pensais que c’était une chose normale pour toutes les personnes présentes. Je n’ai compris qu’après qu’il n’en était pas ainsi, et c’est ainsi que cela a commencé.
Ce don est quelque chose de différent d’un exercice de l’imagination qui est une faculté naturelle. Les images prophétiques que me donne le Saint-Esprit sont dans le cœur. C’est une vue intérieure, profondément différente de l’imagination, bien que de nombreuses fois, j’aie douté.. Tandis que l’imagination est vagabonde, l’image comme don est incisive et il n’est pas en mon pouvoir de la reproduire. Ce don arrive à l’improviste et toujours dans la prière. Jésus donne les images quand je peux les accueillir et y correspondre. Jésus n’impose rien, c’est gratuit et je reste libre de les accueillir. Si elles viennent, je peux manquer d’attention, mais je ne peux ni les éviter ni les provoquer, parce que c’est véritablement un don.
En fait, Angela a reçu un don prophétique similaire à celui de Jérémie avec qui le Seigneur procédait souvent par des visions d’images avant de lui en donner le sens et la suite. Voir par exemple Jérémie 24, la vision des deux corbeilles de figues et son explication. C’est pourquoi Jésus lui a dit : « Ta mission sera comme celle de Jérémie.»

(A suivre)
Christian Parmantier

 

par Christian Parmantier

Angela : une vocation de prophète

Attachez vos ceintures. Nous allons atterrir !

=> STELLA MARIS 396

Après avoir évoqué son chemin de conversion (cf. Stella Maris 395), Angela aborde cette fois divers aspects concernant les messages.

— Angela, les messages, comment les recevez-vous?
Au début, je restais longtemps devant Jésus-Eucharistie, en vue de rattraper d’une certaine manière, tout ce que je n’avais pas reçu avant. J’avais besoin de me remplir de connaissances… j’avais faim, une faim insatiable de nourritures spirituelles. Aussi, j’ai lu aussi beaucoup de livres qui pouvaient m’aider, sur saint Joseph ou d’autres saints, sur la guérison intérieure, etc. Jésus, lui-même, me les mettait sous la main.
Les images venaient au début quand je me mettais devant Lui et les messages venaient simultanément. Et Jésus a commencé à reprendre le discours qu’il avait laissé : Mon Père et moi, avons une tâche importante à te confier… Et la première image, qui se répétait souvent, concernait déjà cette Œuvre du Seigneur. Elle me parlait d’une façon si mystérieuse que j’ai eu de nouveau une grande crainte d’être trompée. Un très bel enfant venait vers moi en m’appelant « maman », mais tout de suite après il courait vers Jésus. Cet enfant était si beau et sa relation avec Jésus si parfaite que j’étais conduite à penser chaque fois qu’il s’agissait de saint Jean-Baptiste enfant.
J’ai fait beaucoup de méditations sur lui, pour comprendre si cela pouvait être une chose vraie ou une tromperie. Parce que je ne comprenais pas comme maintenant, et donc j’ai fait une enquête humaine : « Peut-être me suis-je créé quelque chose que je n’ai pas ?».
Mais le rapport avec ce petit enfant a quelque chose de profondément différent, de grand.
Ce petit enfant était quelqu’un que je pouvais penser pouvoir faire entrer dans ma vie, la réalisant finalement. Mais j’ai vite compris que ce n’était pas seulement cela…
Cette image a été présente en moi plusieurs mois ; chaque fois que je priais, cette image était là. Et cet enfant sain, d’un point de vue spirituel était parfait : il allait vers Jésus et m’indiquait Jésus. Il possédait une connaissance surnaturelle et profonde de Jésus, sans trace d’imperfection ni de doute, une connaissance tout à fait « naturelle » en lui.
Maintenant, je ne le vois plus, mais c’est une des choses les plus fortes que j’ai vécues. Ce petit enfant qui est sain dans la foi, n’a pas de blessures. Ce petit enfant est particulier et n’existe pas encore.

— Cet enfant ne peut-il signifier cette œuvre ?
C’est la clé de lecture. Je crois que cela peut désigner la réalisation d’un temps nouveau.

— Ce n’est pas un symbole ?
Si, ce peut être un symbole dans le sens que ça ne regarde pas seulement ma vie, ou peut-être qu’il ne concernera pas ma vie personnelle, mais il pourrait concerner la vie de tous : la créature nouvelle que Jésus viendra établir en nous. Mais aussi une réalité nouvelle. Dans le sens : Vous serez la famille de la nouvelle lignée. A un certain moment, la famille changera, elle sera saine, et les enfants seront sains parce que le couple, la famille seront sains. C’est le fondement de la promesse et de notre espérance, de l’espérance de l’humanité entière (cf. Isaïe).

— C’est une prophétie personnelle ?
Non, c’est générique. La famille sera renouvelée : le Seigneur s’est servi de moi mais ce sera pour tous, parce que souvent Jésus me disait : Dis au monde…
J’écrivais et je m’interrogeais : « Qu’est-ce que ça veut dire ?» J’imaginais les grands prophètes qui allaient crier sur les places publiques ! Tout cela m’effrayait beaucoup. Je comprenais pourtant que tout cela pouvait être vrai mais jusqu’à ce que j’en aie eu confirmation de là-haut (guide spirituel) je n’ai jamais dit : « C’est comme ça », mais : « il me semble que…, je comprends comme ça ».
Ma paix est revenue quand j’ai eu un Père spirituel, et d’autres prêtres qui l’ont confirmé, parce qu’ils ont compris le projet fondamental, et le chemin vers ce projet. Mais jusque-là effectivement, j’ai eu peur de me tromper et de tromper. Je craignais de devenir folle ! Mais je me disais : « Cela se peut, c’est aussi vrai que cela peut être réalisé par Dieu.» Je considérais ce qu’il a réalisé dans l’Ancienne Alliance : rien n’est impossible à Dieu !
Nous, nous rapportons tout au temps. Mais Dieu ne le fait jamais, parce que dans la Bible, il a pris les gens dans le temps dans lequel ils étaient, mais ils étaient hors du temps humain. Prenons Abraham et tant d’autres exemples : tous étaient hors du temps, parce que notre croissance humaine se fait lentement, par rapport au travail que Jésus voudrait faire avec nous. Moi, je crois que — vu que Jésus a dit : depuis le temps que je t’attendais —, si j’avais dit oui, vingt ans plus tôt, le Seigneur aurait été content, mais il a attendu que je sois mûre. Les temps, pour lui, conviennent toujours, parce qu’il nous attend toujours. Nos modes de pensée sont vraiment loin de la pensée de Dieu. Si on vit selon notre propre mode de pensée, on en vient à ne plus rien comprendre. Dieu n’a pas ces concepts.

— Angela, quel est le message central que l’Esprit vous demande de transmettre ?
Préparer nos cœurs dans l’attente de Jésus qui viendra dans la gloire. Beaucoup de personnes me demandent : « Quand Jésus revient-il ?» Bien sûr, personne ne le sait. Mais Jésus nous a donné de comprendre à travers des signes que nous sommes dans une phase particulière de son retour.
Et j’ai alors pensé répondre avec cette métaphore : un très long voyage en avion a commencé voilà presque deux mille ans. Et Jésus qui est aussi le commandant de l’avion vient d’annoncer l’atterrissage pour notre temps. Donc l’atterrissage a commencé, seulement nous ne savons pas quand l’avion touchera terre. Il faut que la piste soit libre… que nos cœurs soient libres, qu’il n’y ait pas de dangers… Il faut que toutes les bonnes conditions soient réunies. Et les hôtesses, qui pourraient représenter les prophètes, vont vers tous pour leur dire : « Mettez les ceintures de sécurité, parce que nous allons atterrir !» Maintenant, Jésus nous dit : « Je suis en train de revenir.» Donc soyons sereins, avec les ceintures de sécurité, c’est-à-dire la prière, la conversion, être attentifs, être comme Marie nous le dit.
Ce message est fondamental. Vivre ses occupations normales, en paix. Marie savait qu’elle devenait la Mère de Jésus, ce qui ne l’empêchait pas de vivre simplement. Marie nous dit une belle parole : « Soyez occupés et non préoccupés ! Occupés à attendre Jésus sans faire de calculs.» D’ailleurs Jésus Lui-même nous dit dans l’Evangile que personne ne connaît ni le jour ni l’heure, mais seulement notre Père du ciel.
C’est aussi un message d’amour. Avec le « petit chapelet d’Amour », Jésus demande que nous donnions des petits bouts d’amour pour qu’il puisse faire des miracles. Il l’a démontré avec cette prière du « petit chapelet d’Amour ». Je connais déjà des cas de guérison spirituelle et peut-être de guérison physique. Jésus demande notre amour, petit, pauvre, pour accomplir de grandes choses.
Jésus veut que nous aimions son Eglise, même si elle nous blesse parfois : « J’ai constitué mon Eglise imparfaite, et je l’aime comme elle est. Je ne vous demande pas de ne pas voir l’imperfection de mon Eglise, Je l’ai constituée par amour et par amour je la sauverai.»

— Quels sont les thèmes les plus importants dans la révélation que vous recevez, pour votre mission ?
En dehors de la Croix glorieuse, l’intervention de Jésus et de l’Immaculée qui annoncent le triomphe de leurs Cœurs unis sur le monde, ils nous parlent et nous instruisent sur les techniques, sur les moyens de communication modernes. Jésus nous avertit : « Le monde engloutit les fils du monde et il y aura beaucoup de choses qui disparaîtront.» Aussi sur la génétique et la donation des organes, sur les transfusions de sang, sur la sexualité et la procréation, Jésus dit : « Malheurs à ceux qui profanent le corps humain, car il est sacré. Il est le temple de l’Esprit.»

— Jésus dit aussi « bienheureux » ?
Oui, bienheureux, lié aux Béatitudes, et lié aussi à ceux qui accueillent la thèse de son retour.
Jésus et Marie reprennent souvent les discours de leur temps en le rapportant à notre temps. Tout cela est écrit dans les messages.

— Votre mission est-elle universelle, ou seulement pour l’Italie ?
Depuis le début, Jésus a toujours employé cette expression: Dis au monde… Et quand il a demandé les cartes postales, il a dit: Je désire que ces images atteignent le monde entier. Et j’ai dit : « Comment est-ce que je ferais ?» et puis cela s’est fait…

— Avez-vous reçu des prophéties plus spécifiques ?
Oui, le message de la Croix glorieuse et du Triomphe du Cœur Immaculé de Marie, et plus tard, des enseignements sur la réalité de l’Eucharistie.

— Dans vos expériences mystiques, y a-t-il quelque chose de particulier pour la France ?
Non, pas directement pour la France, même si quelquefois la Vierge Marie a dit : « Avec mes nombreuses apparitions, j’ai repris depuis longtemps cette nation bien-aimée !» Je ne sais pas interpréter ce que Notre-Dame a voulu dire par cette parole où elle apparaît en larmes comme à La Salette. « Nos interventions ont été nombreuses en France, mais tout est resté comme au début, et malheureusement, de ce pays naîtra celui qui combattra mon Eglise.» Je ne sais si « de ce pays », elle entend dire précisément la France, ou si elle se réfère plutôt à un certain contexte culturel.

— Avez-vous reçu des signes ou des dons spéciaux ?
J’ai reçu de Jésus un très grand don : l’échange de nos cœurs ! C’est le don pour lequel je me suis sentie le plus indigne.

— Comment vivez-vous la prière ?
Il y a des moments différents. Pour moi, la prière se partage en deux parties essentielles. La première est la sainte messe d’abord, celle que j’aime le plus, qui me coûte le moins de fatigue et pour laquelle je trouve toujours le temps. La messe est ma joie et ma vie. Et puis, mais beaucoup plus difficile pour moi, la prière du rosaire, parce qu’elle m’oblige à me concentrer sur une prière établie, alors que j’aime beaucoup parler avec Jésus et avec Marie, comme à des personnes présentes. C’est un peu un sacrifice. Le rosaire est toujours difficile pour moi. Quand je le dis, je suis heureuse, mais seule, c’est dur. Je préfère m’exprimer à ma manière avec Jésus. Et puis il y a l’adoration que j’aime beaucoup ; hélas, je n’ai pas beaucoup de temps. Mais, après la sainte messe, c’est ma prière préférée, parce que outre le dialogue, c’est la prière du silence et de l’écoute. Et puis Jésus m’a donné le « petit chapelet d’Amour » ; et comme il se récite à la manière du rosaire, il m’est aussi un peu difficile. Mais Marie demande incessamment le saint rosaire et Jésus lui-même a donné le « petit chapelet d’Amour », ce qui veut dire que c’est important.

(A suivre)

par Christian Parmantier

Angela : une vocation de prophète (3)

Toi, ne retourne pas en arrière !

=> STELLA MARIS 397

 

Après sa conversion et ses messages (cf. Stella Maris 395 et 396), Angela aborde cette fois certaines visions, ses rapports avec l’Eglise et l’Œuvre que le Seigneur lui a confiée.
Le livre « Je suis la Résurrection et la Vie », contenant les messages de Jésus à Angela, est maintenant disponible.

— Vous avez vu votre ange gardien ?
Oui, je le décris. Au moment où Jésus m’a dit : Ta mission sera comme Jérémie, il m’a aussi révélé la présence de l’ange que je ne connaissais pas. Je le voyais depuis quelques jours et j’ai éprouvé une grande joie, mais j’attendais une explication. Et ensuite, durant la messe, Jésus m’a fait sentir la grande joie de Sa Présence à Lui. Et puis il m’a posé une question: N’est-elle pas égale, la joie que tu éprouves maintenant, à la joie que tu as éprouvée de la présence de la créature que je t’ai envoyée ?
Il m’a dit qu’il s’appelle Aristide, et un ami m’a dit qu’Arestos en grec signifie « le meilleur ». Dieu choisit pour chacun de nous, l’ange qui sera le meilleur pour nous. Et il m’a aussi dit qu’il était là pour me défendre.

— Dieu vous a-t-il donné d’autres anges ?
J’ai mon ange gardien ; mais saint Michel Archange s’est manifesté diverses fois.

— Pouvez-vous nous dire quelque chose de son caractère ?
Ah ! Saint Michel ! Il est puissant. Devant lui, on ne peut pas résister. Il te fait comprendre la protection que le Ciel te donne. L’ange gardien aussi, mais quand c’est l’archange saint Michel, on comprend la hiérarchie céleste, c’est comme si l’ange gardien se mettait sous son ombre. Auparavant j’avais eu une très belle image des archanges Gabriel et Raphaël à Fatima. Ils m’ont accompagnée durant tout le Chemin de Croix, je les voyais grands comme moi parce qu’ils me touchaient sur le bord des épaules, mais si je m’éloignais, je les regardais et je les voyais beaucoup plus grands.

— Comment les distingue-t-on l’un de l’autre ?
Je n’ai rien remarqué, je ne comprenais pas qui ils étaient et c’est eux qui me l’ont dit. Ils sont venus pour m’accompagner, et je me suis sentie abandonnée quand ils sont partis. Ils étaient venus spécifiquement parce que ce Chemin de Croix était très intense pour moi. Et s’ils ne l’avaient empêché, j’aurais été dérangée par Satan. Ils m’ont laissé sentir juste un instant son intrusion.

— C’était donc un secours spécial de Dieu dans un moment particulier ?
Oui. Souvent je fais l’expérience de ces aides célestes ponctuelles. En pèlerinage en Israël, j’ai vu descendre un ange immense. Là, c’était une réalité spirituelle, il était immense, plus grand que l’espace que je voyais. Cet ange immense a posé les pieds sur la terre et il a dit : « Je suis l’ange des Nations et je suis venu pour éviter la destruction qu’Israël s’est procuré par son iniquité.» Et Jésus à Dominus flevit avait dit : « Et pourtant ma Croix glorieuse s’étendra aussi sur vous, ma lumière fera la Jérusalem nouvelle. Je viendrai pour tous, je viendrai aussi pour eux qui sont aussi mes fils. La Croix glorieuse s’étendra avec ses bras sur tout le monde et aussi sur Jérusalem.»
En même temps j’ai vu Jésus avec le Livre de vie, et il disait : Tout est en train de s’accomplir. J’ai vu un aigle qui prenait ce Livre de vie, comme un paquet cadeau, et aussitôt j’ai vu le Vatican, la coupole de Saint-Pierre…

— Vous avez des visions du ciel, du paradis ?
Oui, quand je vois la Madone avec tous les anges autour d’elle, avec les âmes; j’ai vu aussi ma famille. L’année 2001, le 2 novembre, jour de commémoration de tous les fidèles défunts, j’ai éprouvé le besoin de remercier mes parents. Et je me disais : « Qui sait si papa pourrait partager ce que je vis, et que les miens ne connaissent pas ?» Et soudain, j’ai vu le Père céleste, puis papa et maman vêtus comme quand ils sont partis pour le ciel, avec les pieds dans le vide, tout transfigurés : d’en-haut, ils ont imposé les mains sur moi et je l’ai ressenti comme un don du Père céleste. J’ai vu très souvent la transfiguration des morts, surtout au début de mon appel.

— Dans votre famille, on est au courant de votre charisme ?
Non. Par moi, non. Peut-être ont-ils entendu par ailleurs ? Je l’ignore.

— Et avec l’Eglise, quel accueil avez-vous reçu ?
Je ne remercierai jamais assez le Seigneur pour l’amour, la compréhension et l’appui reçus de la part de prêtres que Lui-même a choisis pour me soutenir et me guider.
Mais je ne leur parle jamais de moi-même, je ne dis rien. Je n’interpelle personne, parce que Jésus m’a dit : « Seulement quand tu trouves un cœur ouvert, parle.»

— Votre évêque vous connaît ?
Au début, pas personnellement. Mais je sais qu’un prêtre avait porté à l’évêque les livres, disant : « C’est une amie, je ne la suis pas moi-même, mais le Seigneur me l’a aussi envoyée. Alors l’évêque a demandé qui est le Père spirituel. Et il a dit : « Si c’est D. R., je n’ai pas besoin de m’en préoccuper, je suis tranquille.»
Jésus au début m’avait demandé d’informer quatre prêtres et une religieuse qui est une compagne d’école, que je n’avais plus revue depuis longtemps. Elle a été appelée au Vatican pour suivre certaines causes de béatification, comme postulatrice… Tous les cinq se connaissent. Ils ont, en fait, une tâche spéciale.
Puis en 2001, j’ai été invitée à donner, en hommage au Saint-Père, toute l’œuvre écrite et le chapelet (pour la récitation du « petit chapelet d’Amour »). Quelle émotion intense ! Suite à cela, un vicaire auxiliaire de l’archevêque de mon diocèse a rencontré mon Père spirituel et, paternellement, à travers lui, m’a donné certains conseils pratiques que je suis avec confiance.
Cette année, le 23 avril 2003 j’ai finalement rencontré personnellement notre évêque. Il a été très cordial. Il a pris toute l’œuvre pour la remettre à un théologien du diocèse, et m’a donné des conseils que j’ai accueillis avec joie. La Sainte Eglise est Mère, et moi, je suis la fille, c’est pourquoi je veux toujours entrer davantage dans le cœur de la sainte Eglise de mon Seigneur.
L’obéissance à l’Eglise est importante pour moi et précieuse pour connaître la volonté de Dieu.

— De la part des prêtres, vous avez toujours eu bon accueil ?
J’ai aussi eu des refus. Initialement, le Seigneur avait appelé cinq personnes que je connaissais personnellement, mais ce projet n’a pas été accueilli. Ces personnes, avec lesquelles nous fréquentions des séminaires de guérison et les personnes sur qui nous priions ensemble, accueillaient les images que le Seigneur donnait pour tous ceux qui étaient présents. Cela a duré plusieurs années. Par la suite, un esprit de division est entré dans le groupe et ce groupe, avec le prêtre, a refusé de poursuivre. Nous avions reçu beaucoup de dons du Seigneur, notamment des images qui ont guidé les séminaires. Puis cette cassure…

— Et ce projet initial a changé ?
Oui, les cinq premiers sont partis et maintenant, ils ne sont pas cinq, mais vingt, trente… Le Seigneur m’avait dit : Toi, ne retourne pas en arrière, maintenant, reste ferme, continue d’aller de l’avant, tout ce qui te sera utile viendra à toi. Et de fait, ce projet du Seigneur a avancé…

— Et la période entre la retraite et la rencontre avec le Père spirituel ?
Heureusement j’avais déjà un Père spirituel quand la rupture est arrivée.
J’ai rencontré Jésus vers 1990 et en 1994 il m’a donné un Père spirituel. Quatre années de recherche très lourde, parce que Jésus me disait : Dis au monde…, et je lui disais : « Mais comment, si ton Eglise ne sait pas… Elle pourrait ne pas être d’accord, et je pourrais ne rien dire au monde. Tu le sais…»

— Et le Père spirituel vous a demandé d’écrire.
Pendant deux mois, il m’a écouté ; je lui ai tout raconté. Et quand j’ai eu fini, il m’a dit de tout écrire. Et j’ai mis des mois pour tout écrire, et entre-temps, Jésus a commencé à me donner régulièrement des images.

— Ce n’est pas Jésus qui a demandé d’écrire ?
Non, j’ai tout écrit après, et la Madone a confirmé. Souvent, je demandais à mon Père spirituel : « Tout cela est seulement pour moi ?» ou : « Mais que veut le Seigneur de ma part ?»
Et le Père me répondait : « Arrête de t’agiter, Il te le fera comprendre.» Mais quand j’ai compris que Jésus voulait des livres, comme Jésus l’avait guidé à m’éprouver dans l’obéissance pendant une année entière, il n’a pas donné son accord immédiatement.
A ce moment-là, Jésus m’a donné de très belles images, sur l’Eglise, sur la façon dont il procédait pour créer des racines profondes, pour que cette œuvre ne soit pas renversée au premier coup. Ce passage a été difficile mais très beau. C’est seulement dans l’obéissance à l’Eglise que se forment les racines profondes nécessaires pour que l’œuvre soit forte et ne puisse pas être détruite par des causes externes ou par l’ennemi lui-même. Hors de l’obéissance, il n’y a pas de vérité.
La Madone est intervenue pour me tranquilliser : « Comprends les difficultés du Père spirituel, de celui qui doit discerner ce qu’il ne voit pas et n’entend pas. J’invoquerai pour lui l’Esprit de sagesse…» Après cela et après d’autres confirmations significatives, mon Père spirituel a donné son accord.
Quand, un an plus tard, les livres ont été publiés en italien, cela a été une véritable explosion. Parce que, pendant plus d’une année, Jésus a énormément parlé ; si bien que lorsque j’ai eu l’autorisation de publier, il y a eu deux livres qui sont sortis en même temps. Et c’était bien, parce que le premier seul ne pouvait suffire pour faire comprendre le projet de Dieu. Jésus avait raison, ils devaient sortir ensemble. Puis le troisième est sorti, et ensuite les autres. Aujourd’hui, ces livres sont déjà diffusés en plusieurs parties du monde.

— Voulez-vous nous présenter vos livres ?
L’œuvre principale s’appelle Dalle Tenebre alla Luce en quatre volumes pour l’italien. Elle est éditée en français sous le titre : Je suis la Résurrection et la Vie.
Le premier livre concerne mon appel et la croissance personnelle, jusqu’à l’annonce de la Croix glorieuse, déjà à la fin du premier volume.
Ensuite dans le deuxième volume, commence vraiment la mission, avec la certitude de l’appel à une mission plus spécifique et tout le travail nécessaire pour arriver là. Jésus nous parle tout particulièrement de son amour et demande notre pauvre amour.
Le troisième donne plus la pensée de Jésus sur l’humanité d’aujourd’hui, et il est caractérisé par l’intervention de l’Enfant Jésus qui fait comprendre ces choses.
Le quatrième nous parle de la miséricorde : plus l’homme en fait voir à Dieu, plus il use de miséricorde.
Le Seigneur a ensuite demandé de prendre des extraits sur deux arguments spécifiques et d’en faire deux livres séparés :
Le premier livre intitulé Le Triomphe de l’Immaculée, par volonté expresse de Jésus, a été demandé pour que la voix de sa Mère résonne jusqu’aux confins de la terre, annonçant le triomphe de son Cœur Immaculé.
Le deuxième livre intitulé Qui est l’Eucharistie ? exprime le désir touchant de Jésus de faire connaître à tous les hommes que l’Eucharistie est une personne vivante au milieu de nous.
Dans toute cette œuvre, Jésus manifeste grandement Son infinie Miséricorde.

— Pourquoi, dans le troisième volume, l’Enfant Jésus, plutôt que Jésus-Maître ?
Oui, c’est toujours Jésus-Maître qui parle. Mais en partant de la souffrance qu’il peut y avoir dans Son Corps mystique, parce qu’il vit la réalité de chacun de nous, et donc il vit la réalité des enfants, et comme tout petit, il s’identifie à ces enfants. La Madone dit : « Merci d’adorer mon enfant ; si tu savais combien encore aujourd’hui, mon enfant a besoin d’être aimé. Il est mort et ressuscité, mais il est aussi éternellement enfant, il a besoin de soins. Etant éternel, Jésus est toujours tout ce qu’il a été successivement sur la terre. Jésus se lie à tous les enfants d’aujourd’hui qui sont les nouveaux martyrs. Jésus a confié : « Si tu savais combien je souffre dans le corps des enfants qui sont violentés, maltraités, vilipendés.»

— Et autour de vous, y a-t-il aussi beaucoup de personnes pour soutenir l’œuvre ?
Oui, proches de moi, choisies par le Seigneur, et qui connaissent l’œuvre, même si certaines sont venues spontanément en une seconde phase. Et puis ces derniers temps, grâce à ces personnes, Jésus a fait connaître cette œuvre qui est la Sienne, dans les monastères, les couvents également, ou dans les cellules de prison, à l’extérieur aussi comme en France et en Espagne. Certains ont trouvé ces livres fort utiles pour leur méditation.
Jésus a appelé beaucoup de personnes qui ont généreusement aidé avec leurs talents et leurs connaissances de façons diverses, comme artistes, comme traducteurs ou comme experts en communication sociale, et qui ont mis spontanément à notre disposition une partie de leur temps pour que soit toujours plus connu ce message. Bénis soient-ils!

Christian Parmantier


En pèlerinage en Israël

En pèlerinage en Israël, j’ai vu descendre un ange immense. Là, c’était une réalité spirituelle, il était immense, plus grand que l’espace que je voyais. Cet ange immense a posé les pieds sur la terre et il a dit: «Je suis l’ange des Nations et je suis venu pour éviter la destruction qu’Israël s’est procurée par son iniquité». Et Jésus à Dominus flevit avait dit: «Et pourtant ma Croix Glorieuse s’étendra aussi sur vous, ma lumière fera la Jérusalem Nouvelle. Je viendrai pour tous, je viendrai aussi pour eux qui sont aussi mes fils. La Croix Glorieuse s’étendra avec ses bras sur tout le monde et aussi sur Jérusalem.»
En même temps j’ai vu Jésus avec le Livre de Vie, et il disait «Tout est en train de s’accomplir.» J’ai vu un aigle qui prenait ce Livre de Vie, comme un paquet cadeau, et aussitôt j’ai vu le Vatican, la coupole de Saint-Pierre…


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