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Jean-Marc

Comment j’ai rencontré Dieu

 

=> STELLA MARIS 401

La Trinité - Jean-Marc


A l’occasion de la sortie du neuvième livre de Jean-Marc, «Parole de la Très Sainte Trinité; messages du Ciel», dorénavant édité aux Editions du Parvis, nous reprenons le témoignage de son cheminement (1).

Jean-Marc, c’est le prénom que le Seigneur a choisi pour moi et c’est ainsi que je veux vous parler de mon aventure sur le chemin de la Foi: ma rencontre avec Dieu.
Sachez bien que j’ai hésité avant de vous révéler ce bref récit de ma vie, car je suis de nature secrète, je n’aime pas parler de moi, mais la voix de mon cœur m’a demandé de le faire. Et, de toute façon, comment pourrais-je taire toutes les merveilles que le Seigneur a faites pour moi et qu’Il continue d’accomplir chaque jour?
Ce témoignage, je veux le donner particulièrement à ceux qui sont en quête de Dieu, et aussi, surtout, à tous ceux qui doutent de son existence. Je pense tout particulièrement aux jeunes d’aujourd’hui qui ont certes entendu parler de la vie de Jésus dans les cours de catéchisme ou par leurs parents, mais qui ont besoin d’exemples concrets et vivants pour comprendre que le Christ est vraiment ressuscité et pleinement à l’œuvre à notre époque moderne, comme il y a 2000 ans.
Je suis issu d’une famille sans histoire. Mon père et ma mère se sont unis dans la foi chrétienne catholique, comme beaucoup de familles en France. Je suis le troisième de quatre enfants: deux sœurs et un frère.
Mon enfance s’est déroulée tout à fait normalement et, bien qu’ayant l’affection de mon entourage, je me sentais cependant très introverti, angoissé, comme on dit: «mal dans ma peau». Je souffrais d’un profond sentiment de solitude; j’avais l’impression d’être inexistant et de n’intéresser personne.
Tout jeune enfant, je n’avais aucun attrait pour les jeux de mon âge, j’avais un raisonnement trop adulte et je me trouvais incompris.
Vers l’âge de 10 ans, je m’interrogeais intérieurement afin de penser à mon avenir professionnel. J’entendis alors comme une voix intérieure puissante et bien distincte de ma pensée qui me dit: «Tu aideras les autres.» Et je pensais alors: «Mais comment pourrais-je aider les autres?»
Dans mon âme d’enfant se bousculaient de nombreuses questions, les grandes interrogations de la vie: Qui suis-je? Quel est le but de la vie? Quelle est ma raison d’être? Mais point de réponse. Aucun fait exceptionnel qui aurait pu me prouver l’existence de Dieu. Cependant, en moi-même, une certitude prédominait: je savais que Dieu existait, qu’Il me protégeait. Et, en effet, Il me protégea, puisqu’à plusieurs reprises j’aurais pu être mortellement blessé.
J’avais déjà ma petite foi d’enfant qui ne demandait qu’à grandir, et j’ai bien conscience que c’était déjà une grâce que Dieu me donnait, fortifiée bien sûr par l’exemple de mes parents qui étaient pratiquants mais sans être fervents.
J’assistais volontiers à la messe, et j’y trouvais une grande force qui me permettait d’affronter cette solitude et ce désert qui m’entouraient de toutes parts. Je n’étais pourtant pas très attentif au catéchisme, mais je franchissais, pas à pas, les étapes habituelles de la vie chrétienne: la communion, la confirmation, mais je ne percevais toujours pas, d’une façon concrète, la Présence de Dieu dans ma vie.
Jusqu’à l’âge de 20 ans, je vivais ma période de ténèbres, le malaise s’agrandissait; c’était la traversée du désert.
Un jour, exactement le 11 juin 1980, je fus invité à une réunion de prière par une personne que je venais de rencontrer. Et c’est ce jour-là que je fus touché par la grâce… Ces prières m’avaient profondément ému, je ressentais la Présence de Dieu et j’eus un besoin irrésistible de remercier Dieu de tout mon cœur pour cette joie qui s’éveillait en moi. Or, nous étions plusieurs personnes réunies dans un tout petit appartement et il n’y avait qu’un endroit où j’étais sûr d’être seul, je m’y retirai donc pour prier bien que ce lieu semblait bien peu propice à cet usage.
Ma prière de remerciement à Dieu le Père fut si intense que j’eus l’impression d’exploser littéralement. Et, en effet, ce fut l’explosion, une explosion de joie, des larmes coulaient à flots sur mon visage, et pourtant ce n’était pas du tout dans mes habitudes de larmoyer.
Dieu alors se fit connaître à moi par la présence d’une lumière d’une clarté merveilleuse qui inonda tout mon être, corps et âme. En un instant, j’étais un avec cette lumière, tout mon être était lumière. Les yeux fermés je la voyais, j’ouvrais les yeux, elle était toujours là, elle baignait toute la pièce de sa splendeur. J’avais l’impression de ne plus être sur terre, mais au ciel. C’était un instant d’éternité que je ne pourrais jamais oublier.
Avec cette lumière, et cette félicité de la Présence de Dieu en moi, la paix infinie était aussi au rendez-vous et je fus en un instant libéré de toute pensée, comme un lac paisible, sans un remous. Ce fut le vide total de moi-même et le plein de Dieu. Instantanément, Dieu m’a fait passer des ténèbres à sa lumière, me donnant une grande leçon d’humilité par l’endroit qu’Il avait choisi, me faisant comprendre que le temple où Dieu veut être adoré en esprit et vérité est bien le cœur de l’homme, un cœur de chair et non un cœur de pierre.
A partir de cet instant, je n’étais plus le même, je me sentais comme ressuscité, un homme nouveau était sorti de son propre tombeau. J’avais reçu la preuve tangible de l’existence de Dieu, puisque depuis lors, dans ce silence qui m’habite, je vois toujours cette lumière qui brille en moi ou qui se manifeste dans l’endroit où je suis, surtout dans les moments de prière et de détente. N’oublions pas ce chant: «Dieu est Amour, Dieu est Lumière, Dieu notre Père», et nous, ses enfants créés à son image, nous devons lui ressembler.
Jésus nous dit que le royaume des cieux est en nous; il ne tient qu’à nous de nous laisser habiter par la Présence de Dieu. Notre corps n’est-il pas le temple de l’Esprit-Saint (2)?
J’avais trouvé ma raison de vivre: apporter cette lumière à tous mes frères et sœurs. Comment? Cette lumière pouvait se transmettre par la prière, par l’imposition des mains sur les malades (3) et les bien portants et aussi, par l’exemple et la parole. Ne devons-nous pas, nous, chrétiens, être des témoins vivants du Christ?
En agissant ainsi, je constatais chez les personnes pour lesquelles j’avais prié, soit un soulagement, une guérison ou bien même une conversion. Et je me rends compte combien Dieu peut accomplir des merveilles en nous si nous L’accueillons et si nous Le désirons. Si nous restons indifférents, Il ne s’imposera pas à nous.
Les années passaient, et j’aidais des amis, des voisins, les personnes que le Seigneur mettait sur mon chemin, mais je priais Dieu d’étendre mon action spirituelle.
Cette prière fut exaucée quand, le 17 juin 1987, j’entendis au fond de mon âme cette parole de la Sainte Trinité qui m’interpellait et me demandait d’écrire des messages pour les retransmettre au plus grand nombre. Cette lumière, cette paix s’intensifiaient en moi, dans ce contact avec Dieu. Ce fut pour moi, dirais-je, ma deuxième rencontre déterminante avec Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit.
Dans ces messages du Ciel je me rapprochais du Christ qui me parlait avec beaucoup de douceur et d’amour. Il me demandait de poser des questions, celles de tout un chacun, celles de mon enfance et je recevais des messages dans mon cœur que je transcrivais sur un cahier mot à mot, comme pour une dictée spirituelle. A la demande du Ciel, j’organisais des réunions de prière.
Je dois reconnaître que ces paroles du Ciel m’ont beaucoup aidé, car elles m’ont éclairé sur de nombreux points obscurs. En essayant de les mettre en pratique chaque jour, j’ai pu mieux discerner le bien du mal et renoncer à mes erreurs passées, celles que, malheureusement, beaucoup commettent chaque jour faute de discernement.
Peu à peu, j’ai pu me rapprocher à nouveau de l’Eglise du Christ avec d’autres yeux et un cœur plus ouvert. Suite à un pèlerinage en Italie, j’ai découvert la dévotion à la Sainte Vierge dans la prière du chapelet et du rosaire. En revenant de ce pèlerinage, je sentis un grand appel à aller me confesser, chose que je rejetais jusqu’à présent, ne comprenant pas l’importance du sacrement de réconciliation où Jésus pardonne nos péchés par l’absolution du prêtre. Il nous lave et nous guérit vraiment dans son sang. Se confesser demande un acte d’humilité et notre orgueil en a le plus grand besoin.
Ma curiosité et ma soif de vérité m’avaient attiré dans d’autres voies. Heureusement Dieu me rappela à l’ordre dans ses enseignements, me montrant que la seule voie du salut réside dans le Christ, dans son Eglise et ses sacrements.
En été 1992, une courte prière devant une icône de Jésus Miséricordieux fut suffisante pour déclencher dès le lendemain l’Appel du Seigneur à devenir prêtre. J’en informai de suite mon père spirituel, le Père Bertaina, qui au départ fut hésitant mais qui ensuite prit contact avec un séminaire qui accepta mon entrée en cours d’année, soit en novembre 1992.
Au bout de la deuxième année de séminaire, je fus surpris d’entendre une dizaine de personnes ne se connaissant pas et qui me firent en peu de temps la même prophétie: «Tu ne continueras pas tes études au séminaire, car ta mission est ailleurs.» Troublé par de telles annonces, je suppliais le Seigneur de m’éclairer. Il me répondit peu de temps après, le 29 juillet 1994 dans la Grotte de Sainte Marie-Madeleine à la Sainte Baume. Le Seigneur me montra, alors, en vision intérieure, un portail fermé et me dit: «Ce portail fermé signifie que la voie du séminaire te sera fermée, car Je t’envoie en mission dans le Monde pour faire connaître et aimer Mon Sacré-Cœur.»
Tout s’accomplit alors selon la Parole du Seigneur; en effet, sans raison précise ni majeure, les prêtres de ce séminaire s’opposèrent tous à mon admission en cycle de Théologie.
J’acceptai alors sans révolte cette nouvelle croix que m’offrait Jésus, j’y voyais Sa volonté, et n’avais-je pas reçu durant trois ans, comme les apôtres, durant la vie publique de Jésus, Son enseignement; et cela afin de me préparer à la mission qu’Il me réservait. Ne m’avait-Il pas révélé au sujet de mon entrée au séminaire, ce 4 novembre 1992: «Sache que Je te demande ce sacrifice afin que la Parole que Je t’ai donnée soit divulguée au Monde au sein de Mon Eglise. C’est une Parole du Seigneur à Son Eglise et à tous ceux et celles de Bonne Volonté.»
Aujourd’hui, qu’en est-il de cette mission? Après m’avoir demandé de sortir de l’anonymat, Il m’invite à témoigner de ma rencontre personnelle avec Lui au cœur de la Trinité, et Il me demande de répondre à Son Appel de Sauveur, là où je suis invité à organiser des réunions de prière ou des conférences spirituelles autour des icônes pèlerines de Marie Porte du Ciel, de Jésus Miséricordieux, et de la Trinité d’Amour. Après près de quatre années de silence, sans recevoir de messages, entre fin 1992 et jusqu’en avril 1996, voilà que, particulièrement depuis février 1997, Il me donne à nouveau comme lors des premiers entretiens, des enseignements fréquents. Marié en 1997, je suis aujourd’hui père de famille.
Pour terminer avec ce récit authentique, je vais vous expliquer un petit clin d’œil du Ciel que j’ai eu il y a quelque temps. J’avais demandé à ma mère de rechercher la date de mon baptême et de ma communion, et elle retrouva trois petites images religieuses, dont une portait la phrase: «Viens Esprit sanctificateur.» Derrière l’image était inscrite la date de ma première communion: le 11 juin 1972, soit 8 ans d’écart, jour pour jour avec ce moment merveilleux où l’Esprit sanctificateur m’a investi de sa lumineuse Présence. N’était-ce pas pour me rappeler que le jour de ma communion j’avais déjà reçu cette lumière, invisible certes, mais Présence ô combien vivante de Jésus dans la très sainte Eucharistie, dans l’hostie consacrée. «Heureux celui qui croit sans avoir vu (4)!…»
Pour résumer ce témoignage vivant, je reprendrai ce passage célèbre de l’Evangile selon saint Luc (11,9): «Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira.»Dieu se laisse trouver, il suffit de Le chercher, de Le prier, et Il viendra répondre à notre appel.
Quant à moi, c’est en Le remerciant de tout mon cœur qu’Il s’est dévoilé à moi.
Apprenons donc à Le remercier pour toutes choses, même pour nos épreuves qui sont souvent l’occasion de se tourner vers Lui qui est tout Amour et toute Miséricorde.

Jean-Marc

Notes:
(1) Tous les livres de Jean-Marc sont disponibles aux Ed. du Parvis
(2) Saint Paul, première épître aux Corinthiens, chap. 6, verset 19 : «Ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint-Esprit qui est en vous.»
(3) Evangile selon saint Marc, chap. 16, versets 17 et 18 : «Ceux qui auront cru: en mon Nom, [.. .], ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris.» — Saint Paul, première épître aux Corinthiens, chap. 12, versets 7 à 10 : «A chacun la manifestation de l’Esprit est donnée en vue du bien commun […]; à tel autre les dons de guérison dans l’unique Esprit.»
(4) Evangile selon saint Jean (20,29).

 
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