Association
TÉMOINS DE
L'AMOUR
ET DE L'ESPÉRANCE
3 rue des Acacias
85340 OLONNE.SUR-MER
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Olonne sur Mer, le 1er décembre 2015.
Chers Frères et Sœurs,
« Et le verbe s’est fait chair, et il a demeuré parmi nous, et nous avons vu Sa Gloire,
Gloire qu’Il tient de Son Père comme Fils unique plein de Grâce et de Vérité. »
La Neuvaine de Noël, les chants et messages de prophéties qui annoncent le Sauveur nous introduisent dans l’atmosphère de la préparation à la naissance de Jésus.
Des images émouvantes données à Angela d’un petit enfant Lumière, dans ce monde immergé dans les ténèbres, font jaillir le contraste d’un monde souvent froid et indifférent, rempli de bien-être, avec la vision de la grotte de Bethléem, OASIS d’AMOUR, de silence, de paix, de pureté, simplicité et pauvreté.
« Préparez-vous... dit Marie à Suléma (10/12/2010) pour que Jésus puisse trouver un endroit chaud, accueillant et plein d’amour. Que vos cœurs soient des berceaux où IL puisse se reposer, en ce temps où l’on pense seulement aux cadeaux, aux achats, aux réveillons, en excluant totalement le vrai sens de Noël, la naissance du Sauveur du Monde. Mon Cœur Immaculé saigne de voir tant et tant d’indifférence chez la grande majorité de nos enfants, l’oubli presque total de la naissance du Fils de Dieu, Jésus-Emmanuel ». Le jour de Noël 2010, Jésus nous suppliait : « Soyez humbles à l’exemple de Dieu qui s’est manifesté à tous les peuples de la terre en Enfant Nouveau-né, qui a choisi une étable pour palais, une crèche pour berceau ! » (Sulema).
« Ouvrez votre cœur afin d’y accueillir les grâces nécessaires pour recevoir l’Enfant-Dieu qui veut naître dans les cœurs de bonne volonté. D’ici quelques heures, Il sera là, parmi vous qui êtes Ses Tout-petits, Ses Enfants qu’Il aime tant. Il vient à la recherche de ses enfants égarés, de ceux qui ne le connaissent pas. Et pourtant, encore aujourd’hui, Ses enfants le rejettent. Il vient vous dire combien Il vous aime comme vous êtes. Il attend un soupir, un appel, un sourire, un regard d’amour. Préparez vos cœurs, dans le silence » (Sulema 24 décembre 2012).
« Ma fille, les Hérode d’aujourd’hui, et ils sont si nombreux, craignent Ma Naissance. Encore et encore, l’orgueil des hommes met la puissance humaine en compétition avec Ma Royauté. Les Mages avaient compris et, dans leur humilité de Sages, ils avaient jubilé. La Sagesse et l’Amour sont le propre des cœurs purs », explique Jésus à Angela. « JE me montrerai comme aux bergers parce que seuls les purs de cœur, comme les bergers, peuvent voir en un petit enfant, leur Dieu... L’innocence est l’Essence même de notre Père du Ciel !... » (2 mars 2000 - Angela).
Comme il est difficile de recevoir la vraie lumière dans un monde si étranger à la vérité du Saint Noël. Chaque année reviennent les lumières superficielles, éphémères d’un monde de consommation, d’agitation. Victoire du Saint Noël. Triomphe de la Vraie Lumière.
Qui est en adoration à tes pieds petit-Enfant ? Comment communiquer cette vraie joie de l’Enfant Céleste aux hommes immergés dans les plaisirs du monde ? Combien de personnes vivent dans cette attente ? Marie nous dit : « Soyez vigilants dans l’attente de Jésus ! » et Elle nous fait comprendre que rien d’autre désormais n’est important pour notre salut (Angela 25/12/2000).
En novembre 1995, La Sainte Vierge confirme à Fabiana (Argentine) que la prière peut résoudre n’importe quel problème qui parait impossible. « Demandez au Père du Ciel d’envoyer Son Esprit-Saint sur la terre pour que tout soit renouvelé », dit-Elle.
« Combien d’entre vous, chers fils, sont déjà si fatigués ! De même que l’Enfant reposa dans Mes bras et sur Mon Cœur, ainsi vous devez maintenant vous reposer sur Mon Cœur Immaculé et vous réfugier en lui. Ne regardez pas tant les circonstances extérieures, regardez plutôt la crèche de Bethléem, la pauvreté, l’indigence, mais regardez surtout le plus grand Amour du monde.
Ainsi autour de la pauvre crèche, vous pourrez réchauffer Mon enfant qui vient de naître et, LUI, vous sourira. Ne craignez pas la douleur, la souffrance. Pouvez-vous penser et vous réjouir pour autre chose devant un tel évènement ? Les bergers chantèrent des chants de louange. Et vous, que chanterez-vous ? Où sera votre cœur ? Moi, votre Mère, je désire que vous soyez tous présents à la crèche de Bethléem pour que vous puissiez comprendre que l’Amour seul suffit. Offrez la pauvreté de Jésus, offrez vos cœurs et soyez joyeux, fils de la Lumière, parce que Mon Roi naîtra ! Et LUI vous apportera la PAIX et l’AMOUR » (Fabiana novembre 1995).
« Que dans ton cœur, il y ait la paix en cette nuit de Ma naissance ; dans la crèche, JE contemplais le doux regard de Ma petite Maman » (26/12/1995).
Images reçues par Angela
Dimanche 24 décembre 2000 - Vigile du Saint Noël. Jamais comme en cette Année Jubilaire, le Saint Noël ne m’est apparu aussi loin ! Les lumières dans les rues me semblent encore plus blafardes que les autres années, dans mon cœur plus aride que d’habitude. C’est quelque chose qui me fait souffrir intimement comme chaque année, parce que, malgré tout, je ne réussis pas à m’extraire de ce qui m’entoure. Pendant la Sainte Messe de Minuit, à mes yeux intérieurs apparaît une image qui rend plus aigus mes sentiments et ma souffrance : Je vois un paysage de montagne totalement recouvert de neige très haute. Le ciel est gris et sombre. Avec une stupeur indicible, je vois, appuyé sur la pente, au milieu de cet immense manteau de neige, un nouveau-né presque nu : c'est mon petit Enfant-Jésus. Mon cœur est pris d'un spasme d'une douleur incroyable, et du regard, je cherche Marie, Joseph et une mangeoire... Mais non, il n'y a rien de tout cela ! Il y a seulement de la neige... tant de neige !...
Je sens le froid aigu et, la stupeur et l'incapacité de comprendre passées, je voudrais courir et prendre entre les bras mon Enfant. Mais à l'improviste, je sens une rumeur ouatinée et incompréhensible. Puis, je vois descendre du sommet de la montagne et venir vers nous une caravane de longs traîneaux tirés par des rennes ou de très beaux chiens. Sur eux, je vois assises des personnes vêtues richement, entre les paquets cadeaux petits et grands, enveloppés en des papiers de toutes les couleurs. Les traineaux glissent rapidement sur la neige, passant d'un côté et de l'autre du petit Enfant sans défense... Je suis encore très loin et je me sens pétrifiée par la peur de ce qu'il peut arriver. Personne ne semble avoir vu l'Enfant-Jésus qui risque d'être renversé inéluctablement par l'indifférence de qui est trop pris par la mondanité. Au passage des traîneaux, beaucoup de neige se soulève qui, rapidement s'accumule sur le petit corps faisant disparaître de ma vue l'Enfant Céleste. Oh ! Mon cœur gémit... Pendant ce temps-là, les traîneaux s'en vont portant loin leurs passagers inconscients.
Je comprends que l’Esprit-Saint a permis que moi-même, cette nuit, je vive encore avec l’Enfant-Jésus le froid spirituel qui L’entoure. Mon petit, mon Enfant !
Je cours à l'aveuglette dans ce désert de neige. Jésus réapparait aux yeux de mon cœur, là, au milieu de l'immensité de ce paysage qui représente si bien une réalité encore trop répandue : l'indifférence des hommes qui glissent à côté de l'Enfant-Jésus, mon trésor. Je Le soulève et Le serre sur mon cœur. C'est ainsi que finit cette scène.
Je retourne à la maison et je cours très vite vers mon petit Enfant. Oh ! cette nuit, je ne pourrai pas Le laisser seul ! Je Le porte avec moi et Le pose pour dormir près de moi dans la chaleur de mon amour... plus pauvre que la grotte de Bethléem ! Mon enfant, je T’aime !
Vision reçue par Angela
Noël du Seigneur, 25 décembre 2000. J’ai glissé dans un doux sommeil à côté de mon petit Enfant. À peine réveillée, l’image de la Nuit précédente revient dans mon cœur. Maintenant, l'obscurité est tombée sur ce paysage de neige et j'ai une vision encore plus dramatique de notre réalité : le froid et l'obscurité qui enveloppe le Noël de cette Année Sainte ! Ô mon Seigneur ! Puis, tout doucement, tandis que je prie la petite Couronne de l'Amour, une grande lumière apparaît dans les ténèbres. C’est une lumière qui aveugle et donc je ne vois plus rien ; mais, à tâtons, ne me souciant pas du danger et du froid, j’avance vers cette lumière extraordinaire. Plus je me rapproche, moins je réussis à voir, tellement elle est puissante. Cependant, elle n’aveugle pas. J'entre en elle, mais je ne vois encore rien d’autre que cette lumière qui entoure et qui m’absorbe. Je tombe à genoux dans la lumière tandis que quelque chose devant mes yeux prend forme : c’est une crèche vivante faite de personnages eux aussi de pure lumière. Je vois maintenant clairement l’Enfant appuyé sur la paille chaude et dorée. Je vois la Vierge Marie et Saint Joseph, tandis que, petit à petit, prennent forme tous les contours de cette scène céleste. Je me rends compte que la lumière provient d’une espèce de cabane faite de simple feuillage, ouverte sur les ténèbres épaisses qui l’entourent.
Puis, se forme petit à petit une immense Croix Glorieuse qui n’a pas de limites et dont les bras ne finissent pas, mais s’étendent à l’infini. La crèche se présente maintenant dans la Croix Glorieuse au point exact où, dans le dessin de la couverture de ces livres, est représentée l’humanité rachetée par le Christ. Puis, au centre de la Croix, se forme une Hostie vivante qui pulse de vie, sur laquelle apparaissent, en lettres d’or, les initiales des mots : Jesus Hominum Salvator ! Mon cœur ressent maintenant toute la force de cette image qui est une prophétie : la gloire du Saint Noël, la gloire de l’Eucharistie, la Gloire de la Croix, qui auront leur couronnement dans le retour glorieux du Christ dans le Triomphe de la Rédemption. Et là, sur cette image, est racontée toute l’histoire de notre salut : l’Incarnation du Verbe a ouvert cette histoire qui est restée vivante dans l’Eucharistie, mais qui aura sa plénitude dans le retour glorieux du Christ Jésus.
Ô mon Petit Enfant Jésus,
Hostie vivante,
Manifeste-Toi au monde entier,
Dans la puissance de Ta Divinité.
Viens, Jésus, au milieu de nous,
Pour toujours !
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