|  | 
         
          |  |   
            |  |   
            |  |  |  |   
            |  |  
            |  |   
            |  
                Extraits du Petit 
                  Journal de Soeur Faustine   Jésus :
 
 83. « Ecris ceci : Avant de venir comme 
                  un Juge équitable, Je viens d’abord comme Roi de 
                  Miséricorde. Avant qu’advienne le jour de Justice, 
                  il sera donné aux hommes ce signe dans les cieux :
 Toute lumière dans le ciel s’éteindra et 
                  il y aura de grandes ténèbres sur toute la terre. 
                  Alors le signe de la Croix se montrera dans le ciel ; des Plaies 
                  des Mains et des Pieds du Sauveur, sortiront de grandes lumières, 
                  qui, pendant quelque temps, illumineront la terre. Ceci se passera 
                  peu de temps avant le dernier jour. »
 
 473. Le lendemain, vendredi 13.12.1935.
 Le soir,quand j’étais dans ma cellule, j’ai 
                  vu un Ange, l’exécuteur de la colère de 
                  Dieu. Il était en robe claire, la face rayonnante, une 
                  nuée sous les pieds et de cette nuée sortaient 
                  la foudre et les éclairs qu’il lançait de 
                  sa main sur la terre. Lorsque je vis le signe de la colère 
                  de Dieu qui devait frapper la terre, et surtout un certain endroit, 
                  qu’évidemment je ne puis nommer, j’ai commencé 
                  à prier l’Ange, pour qu’il s’arrête 
                  quelques instants, lui disant que le monde allait faire pénitence. 
                  Mais ma prière n’était rien devant la colère 
                  de Dieu. A ce moment, j’ai aperçu la Très 
                  Sainte Trinité. La grandeur de Sa Majesté me pénétra 
                  jusqu’au fond de l’âme et je n’osais 
                  plus répéter mes supplications. Au même 
                  instant, je sentis en mon âme, la force de la grâce 
                  de Jésus qui habite mon âme. A l’instant 
                  même où je pris conscience de cette grâce, 
                  j’ai été enlevée devant le Trône 
                  de Dieu. Oh ! qu’Il est grand, notre Seigneur et notre 
                  Dieu. Inconcevable est Sa Sainteté !
 Je ne vais pas tenter de décrire cette grandeur, car 
                  bientôt nous Le verrons tous, tel qu’Il est. J’ai 
                  commencé à supplier Dieu pour le monde, par des 
                  paroles entendues intérieurement. Alors que je priais 
                  ainsi, j’ai vu l’impuissance de l’Ange, qui 
                  ne pouvait accomplir la juste punition qui revient de plein 
                  droit au péché. Je n’avais jamais encore 
                  prié avec tant de force intérieure. Voilà 
                  les paroles par lesquelles je suppliais Dieu :
 
 474. « Père Eternel, je vous offre 
                  le Corps, le Sang, l’Âme et la Divinité de 
                  Votre très doux Fils Notre Seigneur Jésus Christ, 
                  pour nos péchés et ceux du monde entier. Par Sa 
                  douloureuse Passion, soyez-nous miséricordieux. »
 
 475. Le lendemain, en entrant dans la chapelle, 
                  j’ai entendu intérieurement ces paroles : « 
                  Chaque fois que tu entres à la chapelle, récite 
                  tout de suite la prière que je t’ai apprise hier. 
                  » Lorsque j’ai récité cette prière, 
                  j’entendis : « Cette prière doit apaiser 
                  Ma colère. Tu vas la réciter pendant neuf jours, 
                  sur un chapelet, de la manière suivante : « Père 
                  Eternel, je vous offre le Corps, le sang, l’Âme 
                  et la Divinité de Votre Fils Bien-Aimé, Notre 
                  Seigneur Jésus-Christ, pour implorer de Vous le pardon 
                  de nos péchés et de ceux du monde entier. »
 Sur les grains de l’Ave Maria, tu diras : « Par 
                  Sa douloureuse Passion, ayez pitié de nous et du monde 
                  entier. »
 A la fin, tu réciteras trois fois ces paroles : « 
                  Dieu Saint, Dieu fort, Saint Immortel, ayez pitié de 
                  nous et du monde entier. »
 
 530. 24.12.1935. Dimanche, premier jour. J’allai 
                  tout de suite devant le Saint Sacrement et m’offris au 
                  Père éternel avec Jésus présent 
                  dans l’Eucharistie. Alors j’entendis dans mon âme 
                  ces paroles :
 « Ton but et celui de tes compagnes est de vous unir à 
                  Moi le plus complètement possible par l’amour. 
                  Tu vas unir la terre aux cieux, tu vas adoucir la juste colère 
                  de Dieu et tu vas obtenir, par la prière, la Miséricorde 
                  pour la terre. Je confie à ta protection deux perles 
                  précieuses de Mon Cœur, ce sont les âmes des 
                  prêtres et les âmes consacrées. Tu vas prier 
                  tout particulièrement pour elles. La force leur viendra 
                  par tes jeûnes.
 Tu vas unir tes prières, tes jeûnes, tes mortifications, 
                  tes travaux et toutes tes souffrances, à Mes prières, 
                    Mon jeûne,  Mon travail,  Mes souffrances 
                  et alors elles auront de la force devant Mon Père. »
 
 531. Après la Sainte Communion, je vis 
                  le Seigneur Jésus, qui me dit : « Aujourd’hui 
                  pénètre dans l’esprit de Ma pauvreté 
                  et arrange tout, pour que les plus dénués n’aient 
                  rien à M’envier. Ce n’est pas dans les grandes 
                  bâtisses, ni dans les constructions magnifiques, mais 
                  dans un cœur pur que Je trouve plaisir. »
 
 736. Quoique je sois malade, j’ai décidé 
                  aujourd’hui de faire les méditations de l’Heure 
                  Sainte, comme toujours. Durant cette heure j’ai vu le 
                  Seigneur flagellé, près du poteau. Pendant ce 
                  terrible supplice, Jésus priait. Puis Il me dit : " 
                  Il y a peu d’âmes qui méditent avec une véritable 
                  compassion. J’accorde de grandes grâces aux âmes 
                  qui méditent pieusement Ma Passion. "
 
 737. " Tu n’es même pas capable 
                  d’accepter Mes grâces sans Mon aide particulière. 
                  Tu sais ce que tu es. "
 Aujourd’hui, après la Sainte Communion, j’ai 
                  beaucoup parlé au Seigneur Jésus des personnes 
                  qui me tiennent à cœur. Tout à coup, j’entendis 
                  ces paroles : " Ma fille, ne te mets pas en peine. J’aime 
                  aussi particulièrement ceux que tu aimes particulièrement. 
                  Et par égard pour toi, Je déverse aussi ma grâce 
                  sur eux. Il M’est agréable que tu M’en parles, 
                  mais ne le fais pas avec tant d’efforts. "
 
 739. Ô Sauveur du monde, je m’unis 
                  à Votre miséricorde. Mon Jésus, je joins 
                  toutes mes souffrances aux Vôtres et je les dépose 
                  dans le trésor de l’Eglise pour le profit des âmes.
 
 740. Aujourd’hui, j’ai été 
                  introduite par un Ange dans les gouffres de l’Enfer. C’est 
                  un lieu de grands supplices. Et son étendue est terriblement 
                  grande. Genres de souffrances que j’ai vues :
 - La première souffrance qui fait l’enfer est la 
                  perte de Dieu.
 - La seconde : les perpétuels remords de conscience.
 - La troisième : le sort des damnés ne changera 
                  jamais.
 - La quatrième : c’est le feu qui va pénétrer 
                  l’âme sans la détruire. C’est une terrible 
                  souffrance, car c’est un feu purement spirituel, allumé 
                  par la colère de Dieu.
 - La cinquième souffrance, ce sont les ténèbres 
                  continuelles, une odeur terrible, étouffante. Et malgré 
                  les ténèbres, les démons et les âmes 
                  damnées se voient mutuellement et voient tout le mal 
                  des autres et le leur.
 - La sixième souffrance, c’est la continuelle compagnie 
                  de Satan.
 - La septième souffrance : un désespoir terrible, 
                  la haine de Dieu, les malédictions, les blasphèmes.
 Ce sont des souffrances que tous les damnés souffrent 
                  ensemble, mais ce n’est pas la fin des souffrances. Il 
                  y a des souffrances, qui sont destinées aux âmes 
                  en particulier : ce sont les souffrances des sens. Chaque âme 
                  est tourmentée d’une façon terrible selon 
                  ses péchés. Il y a de terribles caveaux, des gouffres 
                  de tortures où chaque supplice diffère de l’autre. 
                  Je serais morte à la vue de ces terribles souffrances, 
                  si la Toute-Puissance de Dieu ne m’avait soutenue.
 Que chaque pécheur sache qu’il sera torturé 
                  durant toute l’éternité par les sens qu’il 
                  a employés pour pécher.
 J’écris cela sur ordre de Dieu pour qu’aucune 
                  âme ne puisse s’excuser disant qu’il n’y 
                  a pas d’enfer, ou que personne n’y a été 
                  et ne sait comment c’est. Moi, Sœur Faustine, par 
                  ordre de Dieu, j’ai pénétré dans 
                  les abîmes de l’enfer, pour en parler aux âmes 
                  et témoigner que l’enfer existe. Je ne peux pas 
                  en parler maintenant. J’ai l’ordre de Dieu de le 
                  laisser par écrit. Les démons ressentaient une 
                  grande haine envers moi. Mais l’ordre de Dieu les obligeait 
                  à m’être obéissants. Ce que j’ai 
                  écrit est un faible reflet des choses que j’ai 
                  vues. Une chose que j’ai remarquée c’est 
                  qu’il y avait là beaucoup d’âmes qui 
                  doutaient que l’enfer existât. Quand je suis revenue 
                  à moi, je ne pouvais pas apaiser ma terreur de ce que 
                  les âmes y souffrent si terriblement. Aussi je prie encore 
                  plus ardemment pour le salut des pécheurs. Sans cesse 
                  j’appelle la miséricorde divine sur eux. Ô 
                  mon Jésus, je préfère agoniser jusqu'à 
                  la fin du monde dans les plus grands supplices que de Vous offenser 
                  par le moindre péché.
 
 821. Aujourd’hui je compris que, même 
                  si je ne parvenais pas à accomplir ce que Dieu exigeait, 
                  je sais que je serai récompensée comme si j’avais 
                  tout accompli. Car Il voit l’intention avec laquelle je 
                  commence. Et même s’Il me reprenait aujourd’hui, 
                  Son œuvre ne pourrait en souffrir, car Lui seul est le 
                  Souverain Maître de l’œuvre et de celui qui 
                  agit. Il dépend de moi de L’aimer à la folie. 
                  Toutes les épreuves ne sont qu'un rien devant Lui. L’amour 
                  a une grande force, une signification et un mérite. Il 
                  a ouvert dans mon âme de grands horizons. L’amour 
                  comble les abîmes.
 
 847. Soudain en disant le chapelet que Jésus 
                  m’avait enseigné, j’entendis une voix : « 
                  Oh ! Quelles grandes grâces j’accorderai aux âmes 
                  qui diront ce chapelet. Les profondeurs de Ma miséricorde 
                  sont émues, pour ceux qui disent ce chapelet. Inscris 
                  ces mots, Ma fille. Parle au monde de Ma miséricorde. 
                  Que l’humanité entière apprenne à 
                  connaître Mon insondable miséricorde. C’est 
                  un signe pour les derniers temps. Après viendra le jour 
                  de la Justice. Tant qu’il en est temps, que les hommes 
                  aient recours à la source de Ma miséricorde, qu’ils 
                  profitent du Sang et de l’Eau qui ont jailli pour eux. 
                  » Ô âmes humaines, où chercherez-vous 
                  refuge au jour de la colère de Dieu ? Fuyez maintenant 
                  vers les sources de la miséricorde Divine. Oh, quel grand 
                  nombre d’âmes je vois. Elles ont adoré la 
                  Miséricorde Divine et elles vont chanter l’hymne 
                  de gloire dans l’éternité.
 
 Je note ici d’anciens souvenirs :
 1183. Un soir, j’ai vu le Seigneur Jésus 
                  sur la Croix. De Ses mains, de Ses pieds et de Son côté, 
                  coulait Son Très Saint Sang. Puis Jésus me dit 
                  : « Tout cela, c’est pour le salut des âmes. 
                  Examine bien, Ma fille, ce que tu fais, toi, pour leur salut. 
                  » J’ai répondu : « Jésus, lorsque 
                  je contemple Votre supplice, je vois que ce que je fais pour 
                  le salut des âmes n’est presque rien. » Et 
                  le seigneur m’a dit : « Sais-tu, Ma fille que tes 
                  tourments quotidiens, ton total abandon à Ma volonté 
                  conduisent bien des âmes au Ciel ?
 Et lorsqu’il te semble que la souffrance dépasse 
                  tes forces, contemple Mes Plaies et tu t’élèveras 
                  alors au-dessus du mépris et des jugements humains. Examiner 
                  en toi Mon supplice t’aidera à t’élever 
                  au-dessus de tout. »
 J’ai compris alors bien des choses que je ne pouvais concevoir 
                  avant.
 
 1189. Jésus : « De toutes Mes 
                  Plaies, comme d’un ruisseau coule la Miséricorde 
                  pour les âmes. Mais la blessure de Mon Cœur est la 
                  source de l’insondable Miséricorde. De cette source 
                  jaillissent toutes les grâces destinées aux âmes. 
                  Les flammes de la pitié me brûlent. J’ai 
                  l’ardent désir de les communiquer aux âmes 
                  humaines. Parle de Ma Miséricorde au monde entier. »
 1315. 1er octobre 1937. « Ma fille, 
                  J’ai besoin d’offrandes faites par amour, car ceci 
                  seul importe pour Moi. Les dettes dont le monde M’est 
                  redevable sont bien grandes ! Les âmes pures peuvent les 
                  acquitter par leurs sacrifices, accomplissant ainsi une œuvre 
                  de miséricorde spirituelle. » 
 1316. Je comprends Vos paroles, Seigneur, ainsi 
                  que l’étendue de la Miséricorde qui doit 
                  briller en mon âme.
 Jésus : « Je sais, Ma fille, que tu les comprends 
                  et fais tout ce qui est en ton pouvoir. Mais écris ceci 
                  pour nombre d’âmes qui, plus d’une fois, se 
                  font souci de ne pas avoir les moyens matériels de faire 
                  un acte de miséricorde. Cependant, combien plus grand 
                  est le mérite de la miséricorde spirituelle pour 
                  laquelle il ne faut avoir ni autorisation ni trésor. 
                  Elle est accessible à toutes les âmes. Si l’âme 
                  ne fait aucun acte de miséricorde, elle n’aura 
                  pas accès à Ma Miséricorde au Jour du Jugement. 
                  Oh ! Si les âmes savaient amasser les trésors éternels, 
                  elles ne seraient pas jugées. Elles devanceraient Mon 
                  jugement par la miséricorde. »
 
 1317. 10 octobre 1937. Ô mon Jésus, 
                  en signe de gratitude pour tant de grâces, je vous offre 
                  mon âme et mon corps, ma raison et ma volonté ainsi 
                  que tous les sentiments de mon cœur. Par mes vœux, 
                  je me suis donnée entièrement à Vous, il 
                  n’y a donc plus rien que je puisse Vous offrir.
 Jésus m’a dit : « Ma fille, tu ne m’as 
                  pas donné ce qui est essentiellement tien. » Rentrant 
                  en moi-même je reconnus que j’aimais Dieu de toutes 
                  les forces de mon âme et, ne pouvant découvrir 
                  ce que je n’avais pas livré à Dieu, je demandai 
                  : « Jésus, dites-le moi et je Vous le livrerai 
                  immédiatement, de bon cœur.» Jésus 
                  me dit avec bienveillance : « Ma fille, livre-Moi ta misère, 
                  car c’est ta propriété exclusive.» 
                  A ce moment un rayon de lumière illumina mon âme, 
                  je vis tout l’abîme de ma misère. Au même 
                  instant, je me suis blottie dans le Très Saint Cœur 
                  de Jésus, avec une si grande confiance que même 
                  si j’avais eu sur la conscience les péchés 
                  de tout les damnés, je n’aurais pas douté 
                  de la Miséricorde de Dieu, mais le cœur brisé, 
                  je me serais jetée dans l’abîme de Sa Miséricorde. 
                  Je crois, ô Jésus, que vous ne m’auriez pas 
                  repoussé loin de Vous, mais que Vous m’auriez absoute 
                  par la main de Votre représentant.
 
 1318. Vous avez été à 
                  l’agonie, Jésus, et la source de vie a jailli pour 
                  les âmes. Un océan de Miséricorde se découvrit 
                  pour le monde entier. Ô source de vie, Insondable Miséricorde 
                  de Dieu, submergez le monde entier, engloutissez-nous.
 
 1319. « A trois heures, implore Ma Miséricorde, 
                  tout particulièrement pour les pécheurs. Et ne 
                  fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans Ma Passion, 
                  en particulier au moment où j’ai été 
                  abandonné lors de Mon agonie. C’est là une 
                  heure de grande Miséricorde pour le monde entier. Je 
                  te laisserai partager ma mortelle tristesse ; en cette heure, 
                  Je ne saurais rien refuser à l’âme qui me 
                  prie, par Ma Passion. »
 
 1487. Conversation entre le Dieu de Miséricorde 
                  et l’âme aspirant à la perfection.
 Jésus : « Tes efforts Me sont agréables, 
                  âme qui aspire à la perfection. Mais pourquoi te 
                  vois-Je si souvent triste et abattue ? Dis-moi, Mon enfant, 
                  ce que signifie cette tristesse et quelle en est la cause ? 
                  »
 L’âme : « Seigneur, la raison de ma tristesse 
                  est que, malgré mes sincères résolutions, 
                  je retombe sans cesse dans les mêmes erreurs. Je prends 
                  une résolution, la matin, mais je vois, le soir, combien 
                  je m’en suis éloignée. »
 Jésus : « Tu vois, Mon enfant, ce que tu es par 
                  toi-même ; la cause de tes échecs, c’est 
                  que tu comptes trop sur toi et que tu t’appuies trop peu 
                  sur Moi. Mais que cela ne t’attriste pas outre mesure. 
                  Je suis le Dieu de Miséricorde. Ta misère ne saurait 
                  épuiser mon amour, puisque Je n’ai pas limité 
                  le nombre de Mes pardons. »
 L’âme : « Oui, je sais tout cela. Mais je 
                  suis assaillie par de grandes tentations, des doutes divers 
                  se font jour en moi. Alors, tout m’irrite et tout me décourage. 
                  »
 Jésus : « Sache, Mon enfant, que les plus grands 
                  obstacles à la Sainteté sont le découragement 
                  et l’inquiétude. Ils t’enlèvent la 
                  possibilité de t’exercer à la vertu. Toutes 
                  les tentations réunies ne devraient pas, même un 
                  instant, troubler ta tranquillité intérieure. 
                  Quant à l’irritabilité et au découragement, 
                  ce sont là les fruits de ton amour-propre. Il ne faut 
                  pas te décourager, mais t’efforcer de faire régner 
                  l’amour de Ton Dieu à la place de ton amour-propre. 
                  Confiance donc, Mon enfant, tu ne dois pas te décourager. 
                  Viens Me demander pardon puisque Je suis toujours prêt 
                  à te l’accorder. A chaque fois que tu Me le demandes, 
                  tu célèbres Ma Miséricorde. »
 L’âme : « Je sais reconnaître la voie 
                  de la perfection ainsi que ce qui Vous plaît le plus, 
                  mais j’ai de si grandes difficultés à accomplir 
                  ce que j’ai compris. »
 Jésus : « Mon enfant, la vie sur terre est une 
                  lutte, une bien grande lutte pour pénétrer en 
                  Mon royaume, mais ne crains rien, car tu n’es pas seule. 
                  Je te soutiens toujours, appuie-toi donc sur Mon épaule 
                  et lutte sans aucune crainte. Avec confiance, puise à 
                  la source de vie, non seulement pour toi, mais aussi pour d’autres 
                  âmes, et particulièrement pour celles qui ne croient 
                  pas en Ma bonté. »
 L’âme : « Ô Seigneur, je sens que mon 
                  cœur s’emplit de Votre Amour, que le rayonnement 
                  de Votre Miséricorde et de Votre Amour pénètre 
                  mon âme. Et voici que je réponds à Votre 
                  appel, Seigneur, je pars à la conquête des âmes. 
                  Soutenue par Votre grâce, je suis prête à 
                  Vous suivre, Seigneur, non seulement au Thabor, mais aussi au 
                  Calvaire.
 Je désire amener les âmes à la source de 
                  Votre Miséricorde afin qu’elles soient éclairées 
                  par les rayons de Votre Miséricorde, pour que la maison 
                  de Notre Père soit comble. Et lorsque l’ennemi 
                  viendra à lancer des traits contre moi, alors à 
                  ce moment je me protègerai de Votre Miséricorde, 
                  comme d’un bouclier.»
 
 1572. « Je te rappelle, ma fille, que 
                  chaque fois que tu entendras l’horloge sonner trois heures, 
                  immerge-toi tout entière dans ma miséricorde en 
                  l’adorant et en la glorifiant ; fais appel à sa 
                  toute-puissance pour le monde entier et particulièrement 
                  pour les pauvres pécheurs, car à ce moment elle 
                  est grande ouverte à toutes les âmes. A cette heure-là, 
                  tu peux tout obtenir pour toi et pour les autres ; à 
                  cette heure, la grâce a été donnée 
                  au monde entier : la miséricorde l’emporta sur 
                  la justice. Ma fille, essaie à cette heure-là 
                  de faire le chemin de croix autant que tes occupations te le 
                  permettent ; mais si tu ne peux pas faire le chemin de croix, 
                  entre au moins à la chapelle et célèbre 
                  mon cœur qui est plein de miséricorde dans le Saint 
                  Sacrement ; et si tu ne peux entrer à la chapelle, plonge-toi 
                  dans la prière là où tu te trouves, ne 
                  serait-ce que pour un tout petit moment. J’exige de toute 
                  créature de vénérer ma miséricorde, 
                  mais de toi d’abord, car je t’ai fait connaître 
                  le plus profondément ce mystère.»
 1576. « Sache , ma fille, qu’entre 
                  Moi et toi, il y a l’abîme infini qui sépare 
                  le Créateur de la créature, mais ma miséricorde 
                  comble cet abîme. Je t’élève jusqu’à 
                  moi, non par besoin de toi, mais je te fais don de la grâce 
                  de l’union avec Moi uniquement par miséricorde.»
 1577. « Dis aux âmes qu’elles 
                  ne fassent pas obstacle en leur propre cœur à ma 
                  miséricorde, qui désire tant agir en elles. Ma 
                  miséricorde est à l’œuvre dans tous 
                  les cœurs qui lui ouvrent la porte ; le pécheur 
                  comme le juste ont besoin de ma miséricorde. La conversion 
                  comme la persévérance est une grâce de ma 
                  miséricorde.»
 
 1578. « Que les âmes qui tendent 
                  à la perfection adorent particulièrement ma miséricorde, 
                  car l’abondance des grâces que je leur accorde découle 
                  de ma miséricorde. Je désire que ces âmes 
                  se distinguent par une confiance illimitée en ma miséricorde. 
                  Je m’occupe moi-même de la sanctification de ces 
                  âmes, je leur procure tout ce qui peut être nécessaire 
                  à leur sainteté. Les grâces de ma miséricorde 
                  se puisent à l’aide d’un unique moyen – 
                  et c’est la confiance. Plus sa confiance est grande, plus 
                  l’âme reçoit. Les âmes d’une 
                  confiance sans borne me font une grande joie, car je verse en 
                  elles le trésor entier de mes grâces. Je me réjouis 
                  qu’elles demandent beaucoup, car mon désir est 
                  de donner beaucoup et de donner abondamment. Par contre, je 
                  m’attriste si les âmes demandent peu, si elles resserrent 
                  leur cœur.»
 
 1588. Aujourd’hui, j’ai entendu 
                  ces paroles : « Dans l’Ancien Testament j’ai 
                  envoyé à mon peuple des prophètes et avec 
                  eux la foudre. Aujourd’hui, je t’envoie vers toute 
                  l’humanité avec ma miséricorde. Je ne veux 
                  pas punir l’humanité endolorie, mais je désire 
                  la guérir en l’étreignant sur mon cœur 
                  miséricordieux. Je n’applique le châtiment 
                  que lorsqu’ils m’y forcent eux-mêmes ; ma 
                  main ne prends volontiers le glaive de la justice ; avant le 
                  jour de la justice, j’envoie le jour de la miséricorde. 
                  » J’ai répondu : « Ô mon Jésus 
                  parle Toi-même aux âmes, car mes paroles sont sans 
                  importance. »
 1600. Le Seigneur m’a 
                  fait connaître comme il désire ardemment la perfection 
                  des âmes choisies. « Les âmes choisies sont des lumières dans 
                  ma main, que je jette dans l’obscurité du monde 
                  et je l’éclaire. Comme les étoiles éclairent 
                  la nuit, ainsi les âmes choisies éclairent la terre, 
                  et plus l’âme est parfaite, plus la lumière 
                  qu’elle répand autour d’elle est grande et 
                  va loin ; elle peut être cachée et inconnue même 
                  aux plus proches, mais sa sainteté se reflète 
                  dans les âmes jusqu’aux plus lointaines extrémités 
                  du monde. »
 
 1601. Aujourd’hui le Seigneur m’a 
                  dit : « Ma fille, quand tu t’approches de la sainte 
                  confession, de cette source de ma miséricorde, le sang 
                  et l’eau qui sont sortis de mon cœur se déversent 
                  sur ton âme et l’ennoblissent. Chaque fois que tu 
                  te confesses, plonge-toi entièrement dans ma miséricorde 
                  avec grande confiance, pour que je puisse déverser en 
                  ton âme toutes les largesses de ma grâce. Quand 
                  tu vas te confesser, sache que c’est moi-même qui 
                  t’attend dans le confessionnal ; je me dissimule seulement 
                  derrière le prêtre, mais c’est moi seul qui 
                  agis dans l’âme. Ici la misère de l’âme 
                  rencontre le Dieu de miséricorde. Dis aux âmes 
                  qu’à cette source de miséricorde, les âmes 
                  ne puisent qu’avec le vase de la confiance. Lorsque leur 
                  confiance sera grande, il n’y aura pas de bornes à 
                  mes largesses. Les torrents de ma grâce inondent les âmes 
                  humbles. Les orgueilleux sont toujours dans la misère 
                  et la pauvreté car ma grâce se détourne 
                  d’eux pour aller vers les âmes humbles.»
 
 1727. Ecris : « Je suis trois fois saint 
                  et j’ai dégoût pour le plus petit péché. 
                  Je ne peux aimer une âme souillée par le péché, 
                  mais lorsqu’elle se repent, il n’y a pas de limites 
                  à la largesse que j’ai envers elle. Ma miséricorde 
                  l’enveloppe et la justifie. Je poursuis de ma miséricorde 
                  les pécheurs sur tous leurs chemins et mon cœur 
                  se réjouit quand ils reviennent à moi. J’oublie 
                  les amertumes dont ils abreuvent mon cœur, et je me réjouis 
                  de leur retour. Dis aux pécheurs qu’aucun n’échappera 
                  à ma main. S’ils fuient mon cœur miséricordieux, 
                  ils tomberont dans les mains de ma justice. Dis aux pécheurs 
                  que je les attends toujours, je prête une oreille attentive 
                  aux battements de leur cœur, quand il bat pour moi. Ecris 
                  que je leur parle par leurs remords de conscience, par les insuccès 
                  et les souffrances, par les orages et la foudre, je leur parle 
                  par la voix de l’Eglise, et s’ils font échouer 
                  toutes mes grâces, je commence à me fâcher 
                  contre eux ; les abandonnant à eux-mêmes, je leur 
                  donne ce qu’ils désirent.»
 
 1730. Aujourd’hui, un violent orage m’a 
                  réveillée, le vent faisait rage, il pleuvait à 
                  torrents, les coups de tonnerre éclataient à chaque 
                  instant. J’ai commencé à prier pour que 
                  cet orage ne fasse aucun dégât, alors j’ai 
                  entendu ces paroles : « Récite le chapelet que 
                  je t’ai appris et l’orage cessera.» J’ai 
                  commencé tout de suite à réciter ce petit 
                  chapelet et je ne l’avais même pas fini quand l’orage 
                  cessa soudain, et j’ai entendu ces paroles : « Par 
                  ce chapelet tu obtiendras tout, si ce que tu demandes est conforme 
                  à ma volonté.»
 
 1731. Quand je priais pour la Pologne, j’ai 
                  entendu ces paroles : « J’aime particulièrement 
                  la Pologne, et si elle obéit à ma volonté, 
                  je l’élèverai en puissance et en sainteté. 
                  D’elle sortira l’étincelle 
                  qui préparera le monde à mon ultime venue.»
 
 
 Acte d'abandon à la Miséricorde                       De l'Apostolat du Rosaire 
                  (supplément Bulletin de mai 2005)
 Prière du Pape Jean-Paul II (1985)
 
 
                   
                    | Seigneur, 
                        voilà plus de soixante-cinq ans que Tu m'as fait 
                        le don inestimable de la vie, et depuis ma naissance, 
                        Tu n'as cessé de me combler de tes grâces 
                        et de ton amour infini. Au cours de toutes ces années, 
                        se sont entremêlés de grandes joies, des 
                        épreuves, des succès, des échecs, 
                        des revers de santé, des deuils, comme cela arrive 
                        à tout le monde. Avec ta grâce et ton secours, 
                        j'ai pu triompher de ces obstacles et avancer vers Toi. 
                        Aujourd'hui, je me sens riche de mon expérience 
                        et de la grande consolation d'avoir été 
                        l'objet de ton amour. Mon âme te chante sa reconnaissance.Mais je rencontre quotidiennement dans mon entourage des 
                        personnes âgées que Tu éprouves fortement 
                        : elles sont paralysées, handicapées, impotentes 
                        et souvent n'ont plus la force de Te prier.  D'autres 
                         ont perdu  l'usage de leurs facultés
 |  |  |   
            |  mentales 
                et ne peuvent plus T'atteindre à travers leur monde irréel. 
                Je vois agir ces gens et je me dis : « Si c'était 
                moi ?»Alors, Seigneur, aujourd'hui même, tandis que je jouis de 
                la possession de toutes mes facultés motrices et mentales, 
                je T'offre à l'avance mon acceptation de ta sainte volonté, 
                et, dès maintenant, je veux que si l'une ou l'autre de 
                ces épreuves m'arrivait, elle puisse servir à ta 
                gloire et au salut des âmes. Aussi, dès maintenant, 
                je Te demande de soutenir de ta grâce les personnes qui 
                auraient la tâche ingrate de me venir en aide. Si, un jour, 
                la maladie devait envahir mon cerveau et anéantir ma lucidité, 
                déjà, Seigneur, ma soumission est devant Toi et 
                se poursuivra en une silencieuse adoration.
 Si, un jour, un état d'inconscience prolongée devait 
                me terrasser, je veux que chacune de ces heures que j'aurai à 
                vivre soit une suite ininterrompue d'actions de grâce, et 
                que mon dernier soupir soit aussi un soupir d'amour.
 Mon âme, guidée à cet instant par la main 
                de Marie, se présentera devant Toi pour chanter tes louanges 
                éternellement. Amen.
 |   
            |  |   
            |  |   
            |  |   
            |  |   
            |  |   
            |  |   
            |  |    |