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Dozulé Sulema Vassula
 

25 janvier 2002

Je participe à la Sainte Messe, dans la cathédrale de S. Sur le côté gauche s'ouvre la splendide chapelle du Très-Saint-Sacrement.
Tout à coup, pour un instant, j'aperçois mon ange gardien agenouillé sur un banc de cette chapelle. Son attitude me paraît d'autant plus étrange qu'en ce moment les Saintes Espèces ne sont pas dans le tabernacle resté ouvert, parce que, dans la cathédrale, on célèbre l'Eucharistie.
Après la Messe, je récite le « petit chapelet d'amour ».
A la deuxième dizaine, tandis que je dis : « Jésus je T'aime, sauve-nous ! », je m'aperçois, intérieurement, que dans la chapelle du Saint-Sacrement, Marie est là : la Vierge triomphante, la Vierge de l'icône au manteau bleu, constellé d'étoiles.
Voilà pourquoi mon ange gardien restait là : pour me préparer.
Et j'entends la voix de Marie :
« Je suis la Vierge triomphante !
Le livre
"Le Triomphe de l'Immaculée" envahira la France. Satan sera furibond, mais toi, n'aie pas peur !
Il ne pourra rien contre toi, parce que saint Michel Archange s'interposera entre toi et lui.
Satan n'aura aucun pouvoir sur toi !
Bientôt la terre sera enfermée dans mon manteau !
Ce qui veut dire quelle aura été purifiée par mon Immaculée Conception, unie au Sang de mon Fils.
Je l'offrirai à Jésus, qui la remettra de nouveau au Père.
Alors mon Fils reviendra pour reconstruire le Royaume de Son Père.
C'est cela le triomphe de mon Cœur Immaculé. »


Oui, Marie. Ainsi soit-il !


19 mai 2003


Après la Sainte Messe, je m'arrête pour adorer Jésus exposé sur l'autel.
Il se présente à mon cœur en tenant dans la main une balance avec deux plateaux et je sens intérieurement cette présence comme celle du juste Juge.
Je comprends aussi comment tout homme se trouve devant le Seigneur.
Sur l'un des plateaux de la balance, je vois se poser un bloc métallique, froid et pesant : dans mon cœur, je comprends que cela représente notre péché.
Sur l'autre plateau, je vois beaucoup de roses de couleurs différentes et je comprends qu'elles représentent les vertus. Quand le plateau de la balance pèse plus du côté du péché, avec stupeur, je vois s'avancer silencieusement la Vierge Marie. Elle enlève le bloc métallique et pose à sa place son Cœur Immaculé.
Alors, miraculeusement, les deux plateaux de la balance deviennent égaux.
L'intervention de Marie pour ses pauvres fils, comme Maman qui peut tout auprès de son Fils est évidente et elle m'émeut.
Jésus, tenant toujours la balance, comme s'il était soulagé à notre égard, affirme :
« Tu vois, la Mère secourt toujours avec son Cœur miséricordieux. »
La dernière parole, c'est Elle qui la dit...
Rappelle a tous :
« Je suis Miséricorde et Justice !... Mais Elle, Elle est toute Miséricorde ! »

Jésus sourit...


Oui, c'est l'intercession très particulière et très puissante de la Vierge jusqu'au dernier moment qui nous sauvera !
Oui ! Et Toi, Jésus, Tu l'exauces toujours !


Lundi 8 décembre 2003

Aujourd'hui, journée dédiée à la solennité de l'Immaculée Conception de Marie, une très belle image est donnée :
Je vois la Vierge debout sur le globe terrestre.
Elle étend solennellement ses très belles mains, d'où sortent comme des étincelles et des brillants de lumière descendent sur la terre.
Marie bouge ses mains avec des mouvements circulaires, comme pour rejoindre chaque coin de la terre.
Puis, à ma stupéfaction, je vois arriver un immense aigle avec des ailes splendides déployées. L'Aigle que je perçois intérieurement et clairement comme le symbole du Christ, se saisit du globe terrestre, que la Vierge lui tend, et part vers les hauteurs du ciel, alors que Marie continue a répandre ses brillants autour d'Elle, affirmant avec jubilation :
« Je suis la Promesse !
Jésus est la Conquête et l'Achèvement ! »


Puis, dans l'immense vide resté sous les pieds de la Vierge Marie, lentement, naît une nouvelle terre.
Des jardins de roses multicolores et non seulement, mais des roses aux couleurs jamais vues, remplissent mes yeux intérieurs...
Le paradis est en train de naître !
Alléluia !


Viens vite, Jésus !
Viens vite ravir le monde !
Et toi, Marie, envoie tes brillants qui renouvelleront la terre et la rendront digne de Jésus !
Ainsi soit-il !


Jeudi saint, 8 avril 2004

Un groupe d'amis et de collaborateurs ont offert à mon Enfant Jésus, un nouveau berceau en bois, aux lignes volontairement sobres et pauvres selon les désirs de ce même Enfant Jésus, presque une petite mangeoire, néanmoins rendue précieuse par leur tendresse et par leur amour... Ils ont ajouté également une belle quantité de paille nouvelle et odorante.
Ce matin, après la Sainte Messe, je m'attarde un peu dans l'adoration du Très Saint Sacrement.
Je médite la Passion de Notre Seigneur, et voilà qu'au contraire, mon cœur se remplit de tendresse pour le désir de mes amis de dédier une journée en l'honneur de l'Enfant Jésus, avec la célébration de la Sainte Messe, au cours de laquelle le petit berceau sera bénit avec la paille nouvelle, pour recevoir le petit Roi.
Cette journée sera le 25 avril, fête, pour nous autres Italiens, de la Libération.
Cette date me semble vraiment indiquée pour fêter le vrai grand Libérateur, Celui qui est venu chez nous, Petit, pour nous libérer.
Je suis émue et je prie Jésus :
« Jésus, Notre Seigneur et Dieu, es-Tu content de ce don que nous T'offrirons avec notre pauvreté ? Jésus, je Te prie, accepte cet humble berceau ! »
Et.. joie des joies, après tant de temps de silence, voici la voix si attendue et si aimée de mon Jésus :
« La pauvreté de la grotte de Bethléem, n'a pas dédaigné l'amour !
Et la grotte de Bethléem dans sa pauvreté, fut imprégnée d'amour !
L'amour de Marie et de Joseph !
L'amour des bergers !
L'amour des Mages !

Oui ! J'accueille avec joie ce don d'amour.

Je bénirai ce berceau Moi-même !
Je bénirai chaque brin de l'humble paille qui comblera ce berceau !
Je bénirai chaque cœur, parce que Je suis l'Amour, et l'Amour ne dédaigne jamais l'amour !
Ma fille, chaque petit acte d'amour est un baume pour mon Cœur !

Oui ! Aujourd'hui, justement, commence Ma Passion ; Je te révèle encore mon besoin poignant d'amour.
Cette Passion, Je l'ai supportée et vécue par amour, et aujourd'hui, comme alors, chaque petit battement d'amour me donne réconfort et soulagement.
Merci, ma fille. Dis-leur que ce jour-là, je serai avec vous ! »


Merci, Jésus, merci pour toute personne qui T'aime.
Merci pour les prêtres que tu as mis à mes côtés et qui aiment Ton Œuvre.
Je ne Te louerai jamais suffisamment pour tout cela... »


Après un instant de silence, Jésus reprend :
« Chaque prêtre a été choisi par Moi avec soin.
Moi-même je l'ai préparé.
Tu dis que cette Œuvre ira toujours plus loin, mais tu n'imagines pas encore jusqu'où.
Ne crains rien ! J'ai tout préparé Moi-même ! »

Merci, Jésus ! Ainsi en sera-t-il ! Hosanna, hosanna à notre Roi !


Je restai encore en adoration, pleine de paix pour ce que je venais de recevoir, quand à l'improviste, se présenta à moi une image connue et si chère : la Vierge de Lourdes, la tunique candide, la ceinture bleue, les mains tournées vers le monde...
Marie, après un instant, parle à mon cœur :
« J'ai dit un jour a Bernadette : "Je suis l'Immaculée Conception !"
et Bernadette eut la sagesse des docteurs de l'Eglise.
Par mon Immaculée Conception, le sein de chaque femme, au temps établi par le Père céleste, reviendra, par la purification, à être, comme celui de ma Très Sainte Mère Anne, capable de concevoir des créatures nouvelles.
Je suis les Prémices de ces nouvelles créatures : conçue sans péché originel, comme c'était à l'Origine.
La pensée du Père céleste n'avait pas conçu le péché originel, et n'avait donc pas conçu des créatures malades.
Je suis le modèle, encore unique, de toute créature sortie de la pensée de Dieu, avant la rébellion ! »


Merci, Marie !
Comme ta révélation est consolante !
Pas nouvelle, mais pourtant si oubliée.
C'est pourtant ce futur-là qu'il faut espérer, le futur qui nous attend dans la Gloire de ton Fils Jésus !
Ainsi soit-il ! Ave Maria !




Jésus à Angela

J’ai soif... de votre amour !

=> STELLA MARIS 395

Petit chapelet d’Amour - Angela

Angela entendait depuis quelque temps ce cri silencieux de Jésus : «J’ai soif !» quand Jésus parla à son coeur :
« Petite, il est temps que l’humanité me donne son amour, parce que l’Amour souffre. L’homme peut réciter beaucoup de prières, il peut chanter et louer, il peut participer à toutes les célébrations religieuses, il peut aussi recevoir les sacrements et il peut ne pas me donner son amour.
Je dirai que moi, l’Amour, je demande l’amour, parce que donner l’amour requiert la conscience. On ne peut donner de l’amour sans la conscience, parce que l’amour même est dans la volonté de donner de l’amour.
Je dirai qu’aucun homme ne peut mesurer sa capacité d’aimer l’Amour, parce que c’est seulement l’Amour qui est la mesure de l’amour. Mais comme la balance pèse la plus petite unité de mesure, ainsi, l’Amour mesure chaque plus petite palpitation d’amour.
J’ai besoin moi, l’Amour, de l’amour de l’homme !
Comme l’offrande de la veuve est passée à travers l’histoire des siècles, parce que c’était tout ce qu’elle avait, ainsi, le plus pauvre de vos amours sera élevé avec moi dans la gloire, comme l’offrande la plus agréable au Père, parce que seulement l’amour sauve, et l’homme sera sauvé par l’Amour, à travers son amour.
Quand l’homme rencontrera l’Amour, l’Amour ne lui demandera pas combien de prières il a faites, à combien de saintes messes il a participé, combien de groupes de prière il a fréquentés, mais combien il a aimé. Parce que l’amour, plus il est misérable, et plus il m’est donné, plus il est offrande de votre pauvreté que moi, l’Amour infini, je peux combler.
C’est seulement en me donnant l’amour, que vous me donnez votre coeur, tel qu’il est, pour que moi, l’Amour, je puisse l’unir au mien.
Mes petits enfants, donnez-moi de l’amour, sans crainte, parce que je désire vous aimer comme vous êtes.
Aime-moi comme tu es, mon enfant ! Si tu attends de savoir aimer, tu n’aimeras jamais, parce que tu n’auras pas su apprendre de l’Amour.
J’ai soif, mes fils, de votre pauvreté, parce que c’est uniquement en moi que se fait la richesse.
J’ai soif, mes enfants, de votre petitesse, parce que c’est seulement en moi que s’opère la grandeur.
J’ai soif, mes enfants, de votre souffrance, parce qu’en moi elle devient offrande.
J’ai soif, mes enfants, de votre amour, parce qu’en moi il se fait rédemption.
N’attendez pas d’être grand, d’être guéri, libéré, sain de corps et d’esprit, pour me donner votre amour, parce que sans votre amour, je ne peux pas vous guérir, vous libérer, vous rendre sain.
Moi, Jésus, l’Amour, je vous aime !»

Je suis la Résurrection et la Vie, p. 310-311



Jésus à Angela : « Je suis la Résurrection et la Vie »

Le petit chapelet d’Amour, rouge et or, fait des merveilles

=> STELLA MARIS 398

Petit chapelet d’Amour - Angela

Voici quelques extraits du journal d’Angela, explicitant le sens et la grâce particulière que Jésus donne au petit chapelet d’Amour rouge et or.

Le 25 novembre 2001

Fête du Christ Roi de l’Univers, Angela, dans son action de grâce après la communion, remercie le Seigneur :
« Je Le prie de bénir d’une manière spéciale toutes les personnes qui, à partir de maintenant, prieront la Petite Couronne de l’Amour avec le nouveau Chapelet de cristal rouge et or, comme Lui-même l’a désiré.
Ayant eu la joie d’offrir le premier Chapelet au Saint-Père, je crois que sa Bénédiction fera de ce Chapelet un signe efficace de l’Amour de Jésus, du fait que les grains rouges représentent, comme Il l’a voulu, Son Sang versé pour nous.
Soudain, j’entends la Voix de Jésus, suave et pleine d’autorité en même temps :
« Ce Chapelet ira d’une manière particulière aux malades !»
Jésus a répété plusieurs fois cette affirmation dont je ne comprends pas la vraie signification, et je crains de me tromper.
Mon coeur bat très fort... mais je ne veux pas penser à des choses trop grandes pour moi.
En attendant, je garde dans mon coeur cette promesse.»
Prudente, Angela attend que se vérifie la bonne nouvelle qu’elle vient de recevoir.

Le jeudi 10 janvier 2002

Les Paroles de Jésus : «Ce Chapelet ira d’une manière particulière aux malades !» sont restées dans mon coeur depuis le 25 novembre 2001. Mais aujourd’hui, on me parle d’une personne très gravement atteinte, et je ressens soudain le devoir de dévoiler le secret.
J’envoie un Chapelet à F., l’invitant à le réciter et à faire un acte de foi. Je ne sais pas exactement ce qu’entendait Jésus, mais je sens qu’un acte de foi est nécessaire.
Quelques jours après, j’apprends que des faits extraordinaires, surtout spirituels, sont arrivés après que F. avec sa femme R. ont récité comme chaque soir, mais pour la première fois avec le Chapelet rouge, la Petite Couronne de l’Amour. Je suis émue et stupéfaite !
Merci, notre Amour Infini !»

Le 5 juillet 2002

Angela est en vacances et, épuisée, elle décide de se reposer un peu dans l’après-midi :
«Je parle à Jésus de mon état physique et spirituel que je Lui offre, afin que dans Sa Bonté cela puisse servir à quelque chose.
Soudain, je sens Sa Présence proche et claire, et une certitude surgit dans mon coeur. Alors je dis à Jésus :
«Oui, je suis certaine que Tu me regardes, que Tu vois ce que je ne vois pas et que Tu es en train de faire quelque chose de grand ! Jésus, je suis Ta petite... » Ceci dit, une grande paix m’envahit et je m’assoupis. Je ne sais pas combien de temps passe, quand le téléphone sonne...
Je reçois alors la nouvelle d’une amélioration soudaine et extraordinaire de L., un petit enfant de seulement trois ans, affligé par une maladie si douloureuse, qu’elle l’a immobilisé depuis 40 jours sur son petit lit d’hôpital.
Une amie avait donné à sa maman la Petite Couronne d’Amour. Et elle l’avait priée avec foi, appuyant sur le coeur de L. le Chapelet rouge et or, en un acte de confiance et d’abandon à l’amour de Dieu.
La fièvre, ce jour-là, descendit soudainement. Les jours suivants, l’enfant s’est levé, recommençant tout doucement à manger normalement et à jouer. La chimiothérapie ne produisait plus les effets collatéraux pesants, qui, précédemment, avaient affligé le petit L...
Alors, je comprends !
Oui, Jésus, Tu étais en train d’opérer quelque chose de grand !
O mon Jésus, ce Chapelet est un autre des signes de Ton Amour et de Ta Miséricorde Infinie !
Gloire à Toi, notre Seigneur, riche de Miséricorde et de Grâces !»




La Croix Glorieuse

Mystère pascal pour aujourd’hui

=> STELLA MARIS 402

Livre - Angela

Jésus a fait d’Angela un témoin de sa Croix Glorieuse. Elle nous entraîne à entrer en profondeur dans l’aujourd’hui du mystère de Pâques et nous dévoile le sens de cette «icône» de la Croix Glorieuse que Jésus a voulue pour orner la couverture de son livre «Je Suis la Résurrection et la Vie». Elle en reprend les étapes, et nous livre le message que Jésus lui a donné à Pâques 2000.

Comme on peut le comprendre de l’interview publiée dans Stella Maris(1), la Très Sainte Trinité a beaucoup fait dans ma pauvre âme, encore mal dégrossie, avant de me parler de la mission que le Père Céleste, dans Sa bonté, avait choisi depuis toujours de me confier. Même après ma rencontre personnelle avec Jésus, ma prière restait assez pauvre et sommaire, comme elle l’est encore aujourd’hui. Ne sachant dire à Jésus plus que je L’aimais, souvent je me taisais devant Lui restant simplement en adoration. Après la Sainte Messe, je contemplais pendant des heures le magnifique Crucifix de l’église de Saint-F., qui par Volonté de Dieu, est toujours plus «mon église».
Quand je risquais d’être écrasée par la souffrance, je cherchais le Crucifix. Souvent et mystérieusement, les rayons d’or qui entourent la Croix fascinaient mon coeur. Alors, j’exultais : «La Croix est Lumière ! La Croix est Gloire !»

Ce n’était certes pas une affirmation théologique, vu que je ne savais rien des Ecritures ; c’était simplement un mouvement de l’Esprit-Saint en moi ! Ce Crucifix est certainement un chef-d’oeuvre d’une grande beauté artistique (ci-contre).
Cependant, cette croix me fascinait, non pas tant par son art, mais par quelque chose d’indéfinissable qui pénétrait jusqu’au plus profond de mon coeur. Restant en contemplation longuement devant Lui, souvent il m’arrivait de perdre les contours de la Croix et de Jésus Lui-même, qui était pourtant d’une grande beauté, parce que ce qui occupait totalement mon esprit était uniquement les rayons de lumière autour de la Croix.
Petit chapelet d’Amour - Angela


Sans que je sache encore que cela venait par don surnaturel, quelquefois mes yeux s’ouvraient tellement qu’il arrivait qu’une Lumière très pure, non plus matérielle, prenne la place de ces mêmes rayons dorés autour de la Croix. Tout en moi était uniquement Lumière et j’en restais extasiée ! Mais ensuite, tout étonnée, j’en sortais en me frottant les yeux. L’Esprit-Saint était en train de me préparer; Jésus voulait me parler, au-delà de Son Sacrifice, de la Gloire de Sa Croix. Le Ressuscité voulait me former pour qu’un jour je devienne Apôtre de Sa Croix Glorieuse. Mais je ne le savais pas encore.

Je vis une Croix Glorieuse d’une beauté inexprimable

Le 10 décembre 1997, j’étais en train de méditer sur les apparitions extraordinaires de la Vierge de Medjugorje et réfléchissais sur le signe annoncé par la Reine de la Paix quand mes yeux intérieurs s’ouvrirent sur une extraordinaire image : Je vis une Croix Glorieuse (c’est ainsi que je la définissais spontanément), d’une beauté et d’une lumière inexprimables, d’un feu vif qui ne s’éteignait pas. Je vis ensuite qu’elle était sur un mont. Je m’approchai et je vis qu’elle était de lumière très pure (voilà pourquoi elle ne s’éteignait pas) et tout naturellement, j’y entrai, m’avançai et m’arrêtai à l’intérieur. Je crois que je ne serais plus retournée en arrière ! Cependant, je percevais que d’autres personnes avaient peur de s’y accoster et revenaient en arrière. Je dis à Jésus : «Beaucoup ont peur, mais quand ils verront Ton Visage, beaucoup seront illuminés : même ceux de la dernière heure.» Oh, quelle Béatitude ! Aucune parole ne pourra suffisamment décrire ce qui est indescriptible !
Le 17 janvier 1998, pendant la Sainte Messe, ayant à peine reçu Jésus-Hostie, je levai les yeux vers le très beau Crucifix de l’autel. En un instant, comme si mes yeux s’ouvraient et que mon coeur se dilatait, je vis intérieurement les plaies ouvertes de Jésus. Il en sortait comme du feu, mélangé à des braises incandescentes, qui descendaient pour frapper les coeurs des hommes. Ces braises, maintenant que j’écris, me deviennent plus significatives : Elles sont la «chair» de Dieu qui se donne au monde avec son Amour (le feu) !
Puis, toute la Croix et l’autel s’enflammèrent d’une Lumière extraordinaire et je me retrouvais à l’intérieur de cette Lumière. Je n’essaie même pas de décrire ce que j’ai éprouvé, je ne trouve pas les paroles ! Amen !

La Croix est Glorieuse, ce n’est plus la Croix, mais la béatitude ; c’est le Paradis !

Le 15 février 1998, un dimanche, je voyageais en train, récitant le Saint Rosaire : une grande angoisse m’unit à Jésus que je vis sur le Calvaire, chargé de la Croix. Me tournant vers Lui, je Lui dis : «Que puis-je faire pour Toi, dis-moi, mon Seigneur ?»
«Ma petite, essuie Mon Visage par ton amour et j’imprimerai sur ton coeur Mon Regard Miséricordieux pour l’humanité. Sois ma Véronique encore !»
Oh, que c’était déchirant de voir Jésus de la sorte ! Je continuai à prier et, récitant les mystères douloureux, spirituellement, je m’agenouillai sous la Croix. Soudain, la Croix devint lumineuse, puis grandit, toujours plus, jusqu’à ce qu’elle m’enveloppe. Je sentis une paix incroyable. La Croix est Glorieuse ! Je dirais, ce n’est plus la Croix, mais la béatitude : c’est le Paradis !
Oh, mon Seigneur, qui continue à souffrir pour nous, pour nous donner Ta Gloire, fais que tous les hommes le comprennent.
Je commençai à comprendre que je serais impliquée directement dans ce Projet de Salut. Je priai Jésus :
«Toi qui enveloppes ta petite fourmi dans la lumière de cette Croix qui bientôt enveloppera la terre, Jésus auquel les hommes ont refusé d’obéir pour réaliser un grand Projet en Ton Nom, Toi qui bien que refusé, ne te fatigues pas de nous, fais que l’humanité ne refuse pas une fois encore Ta Croix Glorieuse qui, par Ta Miséricorde incroyable, veut attirer tout à Elle ! En Elle seulement est le Salut ! Viens vite, Jésus !» (Il y a quelque temps, une amie m’a parlé de D., mais je commence seulement maintenant à comprendre que l’Esprit-Saint me donne connaissance de cette même Croix Glorieuse qui n’a pas été accueillie là.)
Jésus, à travers ces images et bien d’autres nombreuses images, que j’écrivais régulièrement dans les cahiers et que je soumettais au discernement de mon Père Spirituel, m’unissait toujours plus à Son Projet. Et maintenant, Il m’invite à recueillir tout cela dans un livre dont Il me montra avec clarté la couverture.
J’écrivais le 13 mars 1998 : Depuis quelques jours, l’Esprit-Saint montre à mon coeur des images se rapportant au cahier. Comme un puzzle, Jésus me montre la couverture et lentement, avec des images toujours plus précises, Il m’instruit sur le sens du message fondamental qu’Il veut donner au monde. Il est extraordinairement beau ! Je suis émue et je me rends toujours plus compte que l’Auteur de tout cela est et doit rester uniquement l’Esprit-Saint.
Oh, la Lumière ! La Lumière de cette Croix est extraordinaire ! Où trouverai-je quelque chose de semblable sur la terre ? Comment pourrai-je la réaliser ? Comment ferai-je pour la communiquer ? Guide-moi, Toi Jésus ! Amen !

Toujours plus nettement, se détache une Croix immense, Glorieuse

Le 5 avril de la même année, je vois dans mon coeur l’image d’un cercle autour d’une grande Croix, composée de tant de personnes, certaines connues et d’autres inconnues. C’est comme une grande chaîne, parce que tous, nous nous tenons par la main, autour de cette Croix apparemment commune. Dans mon coeur, je reçois ce message :
«Vite, tous ceux qui ont reçu la charge et la mission d’annoncer la Croix Glorieuse, que Jésus Lui-même hissera, seront réunis (je crois comprendre) à D.!»
Je perçois clairement une Promesse ! Ainsi soit-il !
Puis, le 22 avril 1998, mon coeur reçoit une révélation plus grande : l’Universalité de la Croix Glorieuse, qui renferme la bienheureuse espérance qui conclu l’évangile (Ap 22,20) : «Amen, viens Seigneur Jésus !»
Pendant la Sainte Messe, l’Esprit me donne cette image très vive et profondément prophétique :
Je vois dans mon coeur une colline sur laquelle est érigée une Croix avec Jésus mort. Le ciel est ténébreux, des éclairs et des coups de tonnerre qui font peur se déchaînent sur cette colline. Puis l’Esprit me porte pour observer la particularité de cette Croix : de toutes les parties où on l’observe, elle présente toujours le corps de Jésus. C’est-à-dire qu’on ne la voit jamais de côté ou en arrière, mais toujours de face. C’est comme si Jésus voulait rendre vivant le témoignage de Sa mort pour nous, simultanément au nord, au sud, à l’est, à l’ouest. C’est comme si depuis la Croix du Calvaire, Jésus voulait, avec Son Sacrifice, embrasser le monde entier dans une unique étreinte d’amour universel (Il n’est pas facile d’expliquer tout cela).
Ensuite, lentement, c’est comme si un feu vivant, une lumière, prenait naissance à la Croix et enflammait cette colline. C’est comme si tout reflétait cette lumière.
Puis, toujours plus clairement, se détache une Croix immense, Glorieuse. Jésus n’est plus sur la Croix.
Lui-même, Jésus est la Croix !
J’oserais dire : la Croix est une Personne, c’est Lui vivant.
Et cette Croix a les mêmes caractéristiques: on peut la voir en même temps au nord, au sud, à l’est, à l’ouest.
La Croix a les bras étendus partout où on la voit.
C’est quelque chose de mystérieux et de miraculeux !

Notes:
1. Cf. Stella Maris n° 395 à 398.
2. Cf. photo page 8

 
 
Sacré Coeur - Témoins de l'Amour et de l'Espérance
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